Moorea Coral Garden

Les jardins aquatiques de la vie

Voyager, beaucoup, peut-être trop… c’est vrai. Pourquoi un jour j’ai eu honte pour la première fois de ma vie de dire que j’étais partie visiter 4 pays différents en une année. Voyager, c’est se sentir vivant, revigoré d’énergies positives. C’est avoir à nouveau les yeux qui scintillent devant une multitudes de choses. Partir voir le monde, nous apprend à avoir un esprit ouvert et nous enseigne à apprécier ce que l’on visite. Après chaque trace laissée, nous détenons une certaine attache pour ces lieux que l’on à pu découvrir. Comme si à l’intérieur de nous, ils avaient marqué une petite partie de notre parcours de vie. « j’y étais, j’ai vu, je n’oublierai jamais ».

 Mais que faisons-nous exactement pour que le cycle naturel de la vie, puisse continuer ? Pour que la planète continue à respirer, à éclore, à créer, nourrir et s’étendre ? Qu’est ce que je fais moi, là-dedans, au milieu de tout cet espace que je sais, écologiquement si fragile ? Aimer ce que l’on voit ne suffit plus. Au contraire, rien qu’en prenant l’avion nous polluons. Alors qu’ai-je à offrir ? Oui, dans ma vie quotidienne je trie mes déchets, je privilégie les produits locaux, je limite ma consommation d’eau et d’électricité et de viandes animal , je conduis écologiquement, j’essaie d’acheter local mais encore ? Je pourrais faire plus, nous pourrions tous faire plus.

 Mon amour pour la mer. C’est comme un souvenir qui m’appelle à chaque fois. Je sais qu’elle se trouve là-bas, très loin. Qu’elle m’a fait vivre les plus beaux moments de ma vie mais aussi des instants durs, comme pour me rappeler qu’elle reste indomptable. J’y retourne souvent parce que, comme une personne à qui l’on tient, elle manque à ce que nous sommes.Pourtant, j’ai vu , bien trop de fois, et en quantité démesurée, des déchets s’y accumuler. Que cela soit en plongeant aux Maldives, en longeant les plages en Jamaïque ou en découvrant une plaines inondée de déchets en tout genre, brassés par les vagues de l’océan de Bali.

C’est à pleurer. Je vous l’assure.

Photo by Martin Ureta

 

Nager librement avec des raies mantas, des tortues, des requins et une multitude de poissons c’est une chance et une expérience incroyable que j’ai pu vivre mais quand je pense que des espèces disparaissent complément, que dans nos filets nous ramassons tout, ne sachant même plus ce qui s’y trouve exactement, que nous mangeons des poissons pollués, que des êtres vivants dérivent sur nos plages pour y mourir, que nous nous avançons vers une fin certaine de notre planète… je le répète encore ; c’est à pleurer.

Un jour, j’ai décidé de regarder la vérité en face. J’ai accepté l’idée que j’étais responsable, que vous étiez responsable, que l’on l’était tous et que continuer ainsi n’est pas faisable. Si chacun de nous choisi de donner du sien pour offrir un cadeau à notre planète, la vie ne pourra qu’être meilleure. Aujourd’hui, j’ai donc décidé que c’était à la mer que j’offrirai un cadeau.

Ces vastes océans abritent des trésors inestimables ; les récifs coralliens. Ils sont les poumons de la terre. Ils produisent 2/3 de l’air que nous respirons et sont la base de la vie aquatique, oui mais voilà, 20% des récifs coralliens dans le monde sont morts et 30% sont d’ores et déjà condamnés. Tous les autres sont menacés de disparaître dans les années à venir si rien n’est fait, les scientifiques estiment qu’en 2050 ( je vous signale que la plupart d’entre nous serons donc encore là ), il n’y aura plus aucun corail sur terre donc plus de poissons, plus jamais de vie marine et que nous ne pourrons tout simplement plus respirer.

 

Photo by Martin Ureta

Il y a des solutions.

Moorea Coral Garden est une association, qui consiste tout simplement à créer de nouveaux récifs en transplantant des boutures de coraux sur les zones du lagon menacées par le problème. Ces petites pousses vont grandir et un nouvel habitat verra le jour. Grâce à cela, la vie aquatique reprendra son rythme et les animaux marins pourront vivre en harmonie dans leur nouvelle maison. Je vous invite à  jeter un coup d’œil à leur main d’œuvre sur leur magnifique instagram et leur site officiel.

Ces petits gestes comme cet exemple pour sauver nos coraux, vont plus loin que cela, ils consistent à sauver une partie de notre planète qui, nous le savons plus que jamais, se meurt doucement. Voilà pourquoi, j’ai notamment adopté 2 coraux de cette association ; Given & Ariel. Given comme le nom d’un film pour qui j’ai eu un énorme coup de cœur, il rappelle combien la simplicité manque à notre monde, ainsi qu’Ariel, pour le dessin animé que j’affectionnais tant étant petite. J’invite, par cet article, à sensibiliser les personnes une fois de plus, à leur expliquer concrètement que continuer de vivre comme nous sommes en train de le faire nous mènera à notre perte. Nous nous devons de trouver des solutions mais aussi de les maintenir en investissant un peu de nous.

Parce que rien ne vaut la vie.

Sea you soon,

Christelle

Nusa Lembongan

Une jolie parenthèse à côté de Bali

 

Notre voyage en Indonésie a débuté par Nusa Lembongan. Une petite île située au large du sud de Bali. On y arrive par bateau depuis Sanur ( ville de Bali ) en 30 minutes avec un speed boat qui vous dépose directement les pieds dans l’eau. Soyez donc munie de tongs, et d’un short afin de ne pas être trempé. Les transports pour nous amener à notre hôtel étaient très bien organisés. En peu de temps, nous voilà embarqués dans une sorte de camionnette pour la découverte de l’endroit où nous allions passer nos 5 premiers jours. Le trajet, si l’on peut dire, vous met directement dans l’ambiance, entre routes minuscules, crevassées et terrains qui en est carrément dépourvu, la première impression à de quoi surprendre si l’on est pas habitués aux voyages en Asie. Pour ma part, j’avais l’impression de revoir certains souvenirs de mes voyages en Thaïlande et cela m’a fait plaisir.

Après quelques minutes, nous voilà arrivé à Ombak Bay Lembongan. Un très joli hôtel doté d’une piscine à débordement qui offre une vue magnifique sur l’océan que l’on peut aussi apercevoir depuis son restaurant. Ses cinq bungalows donnent une ambiance très cosy et se trouvent être très jolis à l’intérieur comme à l’extérieur. J’ai adoré leur grand lit baldaquin disposé juste en face de la baie vitrée qui donne sur ce beau panorama. A toute heure du jour ou de la nuit, le son des vagues vous accompagnent et le sel de la mer, porté par le vent se ressent dans l’air. Nous avons mangé tous les soirs ici, ce qui nous a permis de découvrir la cuisine locale comme le fameux plat Nasi Goreng. Un plat fait de riz frit et de légumes ou de viandes. Le personnel de l’hôtel était très accueillant et chaleureux. Nous avons eu beaucoup de plaisir à passer notre séjour à cet endroit.

 

Bungalow Ombak Bay

 

 

Piscine Ombak Bay / Photo by Martin Ureta

 

Si nous avions choisi de venir ici, c’était surtout pour son bon emplacement concernant les sites de plongées. En effet, depuis Nusa Lembongan, de nombreuses compagnies de plongées vous proposent des sorties en mer et la plupart du temps, il s’agit d’aller au Manta Point. C’est la station de nettoyage des raies manta. Elles tournent autour d’un gros rocher situé à 5 mètres de profondeur dans l’attente d’être nettoyées, vous avez donc 95% de chance d’en apercevoir et ce, durant toute l’année. Surveillez bien la météo car parfois les conditions ne permettent pas les bateaux d’y amener les plongeurs à cause des courants et des vagues. Le mieux serait de les appeler un jour avant pour confirmer que la sortie à bien lieu . Certains centres de plongée demandent également d’avoir un niveau 1 pour y aller ( donc un baptême de plongée ne suffira pas ) et d’autres acceptent les débutants tout en les prévenants que le courant est plus fort afin que les futurs plongeurs ne soient pas étonnés comme cela fût le cas pour la compagnie que nous avions choisie qui se nommait French Kiss Divers.

Photo by Martin Ureta / Hôtel Ombak Bay

 

Il s’agissait d’un club francophone qui sont localisés également en Thaïlande et aux Philippines. Nous l’avions choisie car ils parlent français tout simplement, encore faut-il vraiment insister sur le fait que vous aimeriez quelqu’un qui parle votre langue car contrairement à ce que dit leur site internet qui garantie une équipe pédagogique 100% francophone, nous avions tout de même eu un instructeur qui ne parlait que l’anglais et ce, malgré notre demande supplémentaire par e-mail… Cela dit, il était très gentil, drôle et surtout, comptait plus de 2000 plongées à son actif donc très expérimenté mais il est vrai que les conditions souhaitées n’étaient pas tout à fait respectées. Après un problème également de compréhension, nous avons eu droit à un geste commercial de leur part de 10% que nous avons apprécié. Mis à part cela, si vous comprenez un peu l’anglais je vous conseille donc Fendly, qui a su me mettre en confiance et qui est très consciencieux, qualité requise quand l’on se trouve un peu stressé face à ce genre de plongée plus mouvementée. Pour ce qui est de la plongée en elle-même, comme toujours, les raies manta sont le spectacle qui fait toujours très plaisir à voir. C’est un nouveau monde qui s’offre à vous.

Photo de notre plongée / by Adam photography

 

Pour la seconde plongée il s’agissait de Crytal Bay et là, il s’agissait d’un véritable plaisir. Pleins de petits poissons s’y promènent et surtout, des tortues. J’ai été émerveillée de voir l’une d’elle se faire rejoindre par une seconde. La mer y est tranquille ce qui nous a permis d’avoir de très jolies photos d’une qualité remarquable de la part d’un photographe adlephotographer qui vous accompagne sans obligation d’achat. Il immortalise votre moment sous l’eau et vous propose un prix de groupe si toutefois, vous décidez, vous et les personnes qui vous ont accompagnés d’acheter les photos qui je trouve, en valent la peine. Vous pouvez le trouver sur instagram sous le nom de adlephoto.

 

 

 

Photo by Martin Ureta

De retour sur la terre ferme, un dîner vous ai offert avant que vous partiez. Donc une fois le ventre plein, nous nous sommes emparés de notre scooter, véhicule principal sur cette île, pour aller visiter les environs. L’avantage de ce deux roues est le fait qu’il vous offre une totale liberté sur ce que vous voulez faire ou voir. Nous avions pris nos précautions en Suisse pour faire le permis international qui coûte environs 30.- CHF et que nous n’avons pour finir jamais eu besoin de présenter. Là-bas, pas de casques ou de chaussures fermées pour circuler. Les gens sont parfois trois sur le même vélomoteur. Grâce à ce moyen de transport, nous avons découvert du bon et du moins bon…

Photo by Martin Ureta / couché du soleil à Ombak Bay

 

En effet, en roulant en direction de la forêt, loin du tourisme, nous nous sommes retrouvés face à une plaine complètement recouverte de déchets, à ne plus en voir le sol. Cette image nous a fendu le cœur et confirme bel et bien les conditions écologiques désastreuse du monde dans lequel nous vivons. Les habitants de Nusa Lembongan semblent eux aussi, ne pas savoir réellement comment s’y prendre pour les éliminer. Nous avions donc remarqué très souvent des feus allumés autour de leur maison dans l’espoir d’en faire disparaître ne serait-ce qu’un minimum mais comment voulez-vous brûler entièrement une boîte de conserve ? Il s’agira pour moi, de l’aspect négatif de cette île qui pourtant, a beaucoup d’autres côtés positifs.

Le point important à relever concernant ces îles d’Indonésie près de Bali est sans aucun doute la gentillesse des gens qui y habitent. Toujours très serviables et souriants. Nous n’avons jamais vu l’un d’entre eux être désagréable. Nous nous sommes également toujours sentis en sécurité. Aucun problème à sortir tard le soir, ce qui est très rassurant.

 

 

 

 

Photos drone / by Martin Ureta

 

 

A Nusa Lembongan, j’ai un regret, celui de ne pas être allée à Dream Beach, une plage fortement conseillée pour aller s’y baigner d’autant plus qu’elle était juste à côté de notre hôtel. J’ai apprécié les couchers de soleil particulièrement beaux avec cette brume humide propre à l’endroit qui s’étend légèrement par dessus les terres.

Ce que je trouve drôle, en quelque sorte, c’est la différence entre les îles. Nusa Penida aura une autre ambiance complètement différente, tout comme Nusa Ceningan qui pourtant n’est reliée à Nusa Lembongan que par un grand pont jaune. Chaque île apporte sa touche et son univers comme l’est aussi Bali que je vous invite à découvrir dans un autre article.

Sea you soon !

Christelle

L’Estivale Open air

Le festival au bord de l’eau

Fermez les yeux, imaginez ; Vous vous trouvez à l’extérieur. Des lueurs solaires vous touchent la peau, la réchauffe. Nous sommes en été. Des arômes venus d’ailleurs volent dans l’air. De la nourriture asiatique ? Mexicaine ? Peut-être les deux. Quelque chose semble également s’onduler et se mouvoir près de vos pieds; nous sommes au bord de l’eau. Les gens tournent autour de vous, semblent heureux. Des rires résonnent, des mélodies sont fredonnées, l’ambiance ensoleille les lieux comme le soleil que vous devinez même sous vos paupières. Puis soudain quelques notes bougent par ici, par là, quelques sons se font comme pour vérifier qu’une guitare est bien accordée et là, vous ressentez des vibrations, on danse autour de vous, on s’écrit. La musique se met en route et tape fort dans l’espace et dans les coeurs. Ouvrez les yeux.

 Vous vous trouvez à l’Estivale Open air d’Estavayer-le-Lac.

 Chaque année, ce festival de musique au bord du lac de Neuchâtel offre une vague de bonne humeur et d’ambiances uniques aux personnes qui s’y rendent. De nombreuses cantines y sont installées avec de grands choix de nourriture, à ne plus savoir si notre cœur pencherait plutôt pour une cuisine européenne ou d’ailleurs. Des bars s’étendent au bord du lac où les gens aiment se retrouver ou patienter en attendant les concerts qui s’enchaînent. Sur les différentes scènes se présentent des artistes avec des styles pour tous les goûts. De quoi passer de belles soirées qu’offre cet évènement qui sait nous faire vibrer chaque été.

Cette année 2018, la jolie chanteuse Louane s’est présentée sur la grande scène pour le plus grand bonheur des petits et grands puis ce fût le groupe Kyo qui fît chanter ma génération d’anciens adolescents des années 2000. Entre émotions, souvenirs et ondes positives, l’Estivale détient un secret…celui de savoir nous faire rêver et de découvrir aussi d’autres groupes de musique qui ont le mérite d’être connus. Il est d’ailleurs d’ores et déjà possible de découvrir qui seront les prochains artistes à se présenter sur scène en 2019 en suivant le lien ; Estivale Open air.

C’est donc avec un grand plaisir que Martin Ureta et moi-même vous présentons une immersions dans ce joli festival . Trois…deux…un…rêvez !

 

Sea you soon,

Christelle

 

 

Bali

L’île des dieux

 

Bali, c’est un peu comme un style de vie. Une nature dense et humide. De la nourriture composée de légumes et de fruits frais. Des habitants gentils, serviables et superstitieux. Des hôtels étonnants et relaxants. Des endroits au décor magnifique. J’en avais eu une idée en regardant le célèbre film « Mange, prie et aime » avec Julia Roberts. Cette île est réellement l’image que l’on s’en fait. Nous étions venu chercher le dépaysement et Bali nous l’a joliment offert sur une feuille de bananier !

« Le paradis, ce n’est pas pour tout de suite » peut-on penser lorsque l’on atterrit à l’aéroport de Dempasar, près de Kuta qui n’est pas franchement une ville très jolie. Il faudra rouler plusieurs kilomètre pour arriver aux endroits rêvés. Pour réaliser ce souhait, direction Ubud ! Une ville située au centre de Bali. Loin du trafic important qu’elle comporte, se trouve, comme dans des coins cachés, de magnifiques forêts tropicales et de somptueux hôtels au style paisible. J’y ai trouvé une ambiance très mystique. Un mélange de bien être, recueille et richesse culturelle. A côté de son centre ville, de petites rues débouchent sur des établissements magnifiques dont on pourrait passer juste à côté sans avoir la moindre idée de la beauté qui s’y trouve pas loin.

 

Photo by Martin Ureta

 

L’humidité à Ubud. C’était quelque chose. Cela rend de ce fait une végétation très fournie. Les arbres recouvrent des kilomètres de forêts et abritent quelques surprises qui font sourire…

Bienvenu donc à Monkey Forest ! Là où dès l’orée de la forêt, des singes vous attendent près du guichet d’entrée, de façon totalement libres. Habitués généralement à apercevoir des chiens ou des chats au bord des routes, l’étonnement fait sont arrivée lorsque l’on peut se rendre compte que ces animaux cohabitent très bien avec les humains, se baladant même sur les câbles qui relient les poteaux électriques le long des allées marchandes. Cela dit, quelques précautions sont à prendre afin d’éviter d’éventuels problèmes, surtout lorsqu’il y a des bébés. Ils restent des animaux sauvages et imprévisibles. Gare à vos affaires, leur réputation de petits voleurs n’est pas un mensonge. Evitez également les habits avec des accessoires tape à l’oeil si vous ne voulez pas prendre le risque de vous faire presque déshabiller par l’un d’entre eux comme ce fût le cas pour moi qui me suis retrouvée avec un singe en train de tirer sur les ficelles à perles de mon maillot de bain qui dépassait légèrement de mon haut. Moment mémorable comme je vous laisse l’imaginer…

Monkey Forest c’est aussi une forêt qu’on a l’impression d’avoir vu en image dans un livre d’enfant. Presque enchanteresse. Les rayons du soleil se fraient un chemin à travers cette densitée touffue et éclaire des arbres Immense avec un I majuscule. Des lianes pendent le long des troncs, des ponts en pierres passent par dessus des rivières qui s’écoulent entre deux. Bref, cela vaut vraiment le coup d’oeil. Nous avons immortalisé nos moments dans ces lieux qui abritent également des temples bien gardés par de grandes statuettes en forme de singes où ceux-ci aiment venir justement s’y poser. L’image est drôle à voir.

 

 

 

Monkey Forest / Photo by Martin Ureta

 

 

De belles forêts, on en aperçoit aussi directement depuis son lit à travers la baie vitrée de notre chambre qui offre une vue majestueuse sur une piscine à débordement qui s’écoule face à cette verdure magnifique. Je dois l’avouer que de tous mes voyages confondus, jamais je n’avais été dans des hôtels aussi incroyables. Le Payogan, ne ressemble même pas à un hôtel mais plutôt à un village entier ! Des chauffeurs vous conduisent à votre villa luxuriante et reviennent vous chercher si vous n’avez pas envie de marcher jusqu’à l’accueil, il suffit de les appeler avec le téléphone posé sur votre table de nuit. Nous avons eu une première chambre qui possédait un balcon digne d’un film et d’une coure intérieure dotée d’une piscine privée. Les pierres qui entourent ces villas ont l’air anciennes, et donnent cette impression d’avoir des milliers d’années ce qui donne un côté très antique, nous nous sommes même demandés si le site n’était pas un espace où se tenaient d’anciens temples alors qu’en réalité, elles ne sont là que depuis une dizaine d’année environs et n’ont cette apparence que grâce à l’humidité qui règne à Ubud. Cela apporte un très beau charme à cet hôtel où même des rizières viennent s’y écouler.

 

Hôtel Payogan / photo by Martin Ureta

 

Je ne peux décrire cet endroit sans m’arrêter sur sa salle de bain. Comment l’expliquer ? Nous aurions dit que cette architecture serait comparable à ce que l’on pourrait voir dans un spa haut de gamme et pourtant il s’agissait bien de notre salle de bain privée. La baignoire, ou plutôt, cette sculpture en forme de baignoire, à été la pièce que j’ai préféré dans cette suite. Située sous une lumière qui illumine timidement ces fameuses pierres qui l’entoure, ce bain fût le plus incroyable que j’ai fais dans ma vie ! J’avais le sentiment d’appartenir à un autre temps. Il faut dire que le Payogan est un 5 étoiles, il garantit un service de qualités et des villas somptueuses cela dit, je vous conseille fortement de vous y prendre à l’avance par mail pour vous réserver une séance spa si toutefois cela était dans votre programme car celui-ci est très prisé. Il peut être facilement overbooké surtout pendant la période d’août. Nous avions choisi un massage typique pour décontracter les muscles et dénouer les tensions qui s’est très bien déroulé. Les masseuses sont courtoises et professionnelles. Elles vous proposent une grande liste de soins différents dans un joli cadre.

 

 

Hôtel Payogan / Photo by Martin Ureta

 

 

 

En ce qui concerne le déjeuner, il est toujours le même mais reste variés. La nourriture est bonne. Les repas se prennent près d’une grande piscine public et de fontaines . Le soir, un musicien vous joue un air ou des danseuses viennent vous présenter une danse typique de l’indonésie. Je recommande le Payogan si vous voulez vivre quelque chose en grand. Nous avons finit par avoir une seconde chambre, encore plus spacieuse et cette fois-ci avec la piscine privée et la forêt en face de notre lit. Splendide, à en garder la bouche ouverte. Nous avons beaucoup plaisanté sur la grandeur démesurée de celle-ci. Je la trouvais encore mieux que la précédente. En résumé, cet hôtel est très spacieux, calme, éloigné du centre ville, entouré de nature. Les villas ne sont pas les unes sur les autres, chacun à son propre espace. Les piscines privées sont vraiment le point fort et font toute la différence. Je ne m’attendais pas à ce que notre second hôtel me plaise encore plus.

 

Jardin hôtel Payogan / photo by Martin Ureta

 

Le Tejaprana est plus petit, plus cosy mais très charmant. Encore une fois, l’architecture est magnifique et différente mais toujours avec ce côté « bien-être» entouré par la nature. On s’y sent vraiment comme chez sois. Je m’y suis vite attaché. Notre piscine était plus petite mais très jolie avec une baignoire en pierre juste à côté. Oui je sais, j’ai vraiment un faible pour les baignoires…

Hôtel Tejaprana / photo by Martin ureta

 

Des étangs remplis de poissons figurent un peu partout et le restaurant sur deux étages offre une vue imprenable sur la jungle juste en face. J’ai adoré le petit déjeuner compris dans le prix qui se choisit à la carte comme au restaurant. Le petit plus, que je n’avais jamais vu autre part, était la petite histoire avant de dormir que l’on vous dépose sur le lit comme un parchemin. Mon côté enfant est ressorti et je me suis surprise à être impatiente de découvrir un nouveau conte chaque soir comme une petite fille.

 Dès votre arrivé on vous offre d’office 15 minutes de massage gratuits qui se réalisent uniquement sur le haut des épaules par mouvements de pressions avec les doigts que malheureusement je n’ai pas bien supporté. Je ne saurais dire exactement le pourquoi. Si vous êtes très sensible au niveau des épaules où ne supportez pas très bien les massages par pression, je vous déconseille celui-ci car il s’avère qu’il est très diffèrent de ce que l’on a l’habitude de voir. J’imagine qu’il doit être délassant sur sa fin malgré les douleurs, mais pour ma part, je n’en suis pas venu à bout suite à une chute de pression…oui c’est un peu la honte , il faut se l’avouer.

 

Hôtel Tejaprana / photo by Martin Ureta

 

Le plus de ces deux hôtels est sans aucun doute le système de navette mis en place gratuitement pour vous amener au centre ville de Ubud. J’ai beaucoup aimé cette ambiance des allées pleines de restaurants, de petits magasin et de marchés qui me rappel encore une fois la Thaïlande. C’est vrai que l’affluence du tourisme est importante et le trafic aussi mais étonnamment cela ne m’a pas dérangé plus que ça. Peut-être parce que nous ne sommes resté à Ubud que 5 jours dont 1 jour où nous avons visité les cascades environnantes.

 

 

Cascades de Sekumpul

 

Photos by Martin Ureta

 

Des cascades, des vraies ! On en a un large choix à Bali. Après quelques hésitations et plusieurs conseils des Balinais, nous avons jeté notre dévolu sur celles de Sekumpul. Elle se situe à environs 2h de Ubud en voiture mais vaut largement le déplacement d’autant plus que les paysages pour y arriver sont très beaux à voir. On nous l’a décrite comme étant l’une des plus impressionnante et des plus belle. Il est vrai que nous n’avions pas été mis au courant qu’elles étaient payantes. Je ne me souviens plus de la somme exacte mais j’étais quelque peu surprise. Cela dit, si c’était à refaire, je le referais sans hésiter car jamais je n’avais vu des cascades aussi grandes. Deux enfants se sont présentés comme étant nos guides et nous on emmené en scooter pendant un court trajet puis, le reste du chemin s’est fait à pieds tous ensembles.

 Après 3 quart d’heures de marche, nous voilà arrivé. J’ai été surtout impressionnée par l’avalanche de ces 3 énormes cascades puissantes qui se déversaient là où nous nous trouvions,éparpillant ainsi dans tous les alentours des millions de gouttelettes dans l’air. L’endroit est humide, frais et impressionnant. L’eau est fraîche, j’ai eu de la peine à m’y baigner entièrement surtout que le fort déversement de l’eau en contrebas créer un vent qui, de ce fait, descend la température de quelques degrés mais ce n’est pas pour autant insupportable. Ces trésors du monde vous rappellent combien la nature peut être surprenante par moment.

 

Cascades de Sekumpul / photo by Martin Ureta

 

A Sekumpul, les rizières font également parties du paysage. Vous avez certainement déjà vu des photos de balançoires surplombants une vue imprenable ; il s’agit des incontournables de Bali. Pour une expérience unique, totalement dépaysante et des photos dignes de sites de voyages, ce lieu est de loin l’une des plus belles choses que j’ai vu à bali. Les enfants qui vous accompagnent durant cette petite aventure sont gentils, vous donnent la main pour vous aider à ne pas glisser sur les pierres mouillées, vous porte volontier vos affaires et n’hésitent pas à vous prêter même leurs tongs pour ne pas vous blesser dans l’eau. Situé dans une jungle au nord de l’île, ces cascades sont encore peu connues et sauront vous en mettre plein les yeux.

 

Photo by Martin Ureta

 

Les journées passent très vite et le soleil à bali se couche à 18h, nous avons donc quitté nos cascades en début de journée pour ensuite nous arrêter près d’un autre décor très connu ; les entrées des temples. Avant tout, je trouvais intéressant de vous fournir de plus amples informations concernant les croyances de cette île car je les ai trouvé assez fascinantes tant elles sont différentes des nôtres. Il en va presque du fantastique. Les Balinais sont très superstitieux et pratiquants. Je me suis tout de suite demandée ce que voulait signifier ces feuilles d’arbres déposées devant les maisons avec toujours à l’intérieur, du riz, des fleurs et parfois même des cigarettes. Il s’agit en réalité d’offrandes pour les démons afin que ceux-ci ne leur cause pas de tort aux hommes et soient de ce fait, distrait pas celles-ci. On les déposera également dans les endroits à risques comme des escaliers par exemple. Lorsqu’un homme meurt d’un accident, un prêtre vient systématiquement purifier les lieux pour tenir les monstres éloignés de la victime.

Photo by Martin Ureta

 

 Ces histoires de démons peuvent effrayer et pourtant ils ont leurs importances. En effet, qu’ils soient bons ou mauvais, il s’agit là d’un équilibre essentiel à la vie. Le bien et le mal. Selon les croyances hindouistes, Bali appartenait aux Dieux et aurait été par la suite confiée aux êtres humains avec comme conditions d’y maintenir cet équilibre de paix. On croit également beaucoup au Karma qui est l’ensemble des bonnes et mauvaises actions d’un homme. Cela déterminera la suite de son passage dans l’au-delà pour accéder au paradis. Toutes ces petites choses attisent la curiosité des voyageurs comme ce fût mon cas lorsque j’apercevais sur mon chemin des arbres et des statues habillés de draps. Ces couvertures souvent à carreaux, sont appelés « Poleng ». Les Balinais croient que de nombreux objets ont une âme ou qu’ils sont habités par un esprit, on l’entour donc de ce fait d’un Poleng. Ceux-ci se distinguent alors du reste et sont considéré comme sacrés, de nombreuses offrandes leur sont, par la suite, offertes.

 Mais revenons à nos temples, Qu’ils soient au milieu d’un village, sur un lac ou perdus au milieu de nulle part, vous constaterez qu’ils se trouvent vraiment partout à Bali. Ils sont tous orientés vers le mont Agung, la montagne sacrée. Pour en visiter certain, il est nécessaire d’être entouré par la taille d’un tissus. Leurs architectures sont magnifiques et ne rappellent en rien ce que l’on a l’habitude de voir par chez nous. Nous avions eu la chance de pouvoir prendre une longue série de photos devant des portes gigantesques qui rappellent justement l’entrée des temples. Il nous a été difficiles de trier nos tirages tant cela embellissait nos captures du moment.

Photo by Martin Ureta

 

 

La magie de Bali opère les coeurs systématiquement même si cette île se trouve sur une zone qui pourrait être à risque par période. Entre les éruptions volcaniques et les secousses sismiques, cette île semble être gardée par la nature qui, la-bas, refuse de se soumettre à quiconque. Plusieurs fois, lors de tremblement de terre, nous nous sommes rendu compte combien nous ne sommes pas grand chose face aux choix de cette terre. Comme pour nous rappeler que nous ne sommes que des invités. je finirais cette article comme il a commencé, en confirmant que Bali est comme un style que l’on adopte facilement rien que pour sa beauté et son authenticité. La magnifique vidéo qui suit pourra vous transporter dans son décor.

 

Sea you soon,

 Christelle

 

Swiss Insta Meet

Les rencontres d’une passion

 

Derrière l’écran de votre téléphone vous naviguez sur les réseaux sociaux, sachant pertinemment que le monde fait pareil. On admire, commente, poste des images, mais que diriez-vous de soudain retrouver ces personnes en face de vous le temps d’une journée ? C’est le concepte de ce rendez-vous annuel qu’est le Swiss Insta Meet.

Je l’avoue, j’étais plutôt réfractaire à me retrouver au milieu de personnes que je ne connaissais pas. J’avais peur de l’hypocrisie dans le but d’augmenter sa popularité, des comportements sur la réserve ou tout simplement que cette journée me confirme qu’au fond, malgré les centaines de personnes qui nous suivent, nous sommes tous un peu seuls. Il me venait à me demander si vraiment il existait une connexion humaine et authentique. Après avoir vécu l’expérience je peux donc vous le révéler ; Ces meetings sont de vrais instants de partages et de convivialité.

 

Notre point de rendez-vous se situait à Lausanne le 25 novembre 2018, dans un local où l’on vous remet votre étiquette comportant votre nom, votre identifiant instagram ainsi que votre catégorie que vous aviez définie au préalable comme blogueur, photographe ou modèle. Dans la salle doucement vous commencez à identifier les différents style de chacun. Mode, aventures, lifestyle, nous sommes tous mélangés mais ne nous connaissons pas encore. Pour que cela devienne le cas, nous sommes dispersés dans plusieurs groupes comportant environs 8 personnes. On vous demande de vous présenter in English please, puisque beaucoup de suisse allemand font également le déplacement.

 

C’est à ce moment que vous constaterez que vous n’êtes finalement pas la seule personne à vous retrouver sortie de vos habitudes et c’est justement pour cette raison que nous échangeons très vite quelques mots comme pour nous rassurer. Nous sommes d’ailleurs encouragés à le faire grâce à des « superviseurs » qui se trouvent aussi dans chacun des groupes. Nous sympathisons gentiment avant de commencer à partager nos idées sur un projet commun imposé ; nous devions réaliser des photos sur le thème du « mouvement ». Tout le monde se concentre sur sa réalisation, les modèles posent, les photographes sortent leurs appareils et les idées fusent. Nous nous retrouvons environs une heure et demi plus tard à un autre point de rencontre où là, les groupes peuvent se dissoudre si désiré.

 

Photo by Jonathan @thejonworld

 

Photo by Jonathan @thejonworld

Rencontrer des personnes, c’est partager, découvrir, mais surtout réapprendre à s’ouvrir. Dans le monde d’aujourd’hui, il n’est pas toujours facile d’aller à la rencontre des autres. Ce genre d’évènement c’est sortir de son confort. C’est en quelque sorte se bousculer un peu pour au final ne pas regretter l’effort réalisé. J’ai pu, grâce à cela, découvrir pas seulement des personnes, mais aussi des talents qui méritent d’être mis en évidence. C’est avec plaisir que je vous en dévoile quelques uns dont j’ai pu faire la connaissance lors de cette journée si particulière.

C’était une première pour mon groupe. Personne n’avait participé à cette expérience, cela nous faisait déjà un point en commun. Parmis ces photographes se trouvait Jonathan dont l’instagram s’intitule @thejonworld. En suivant ses aventures sur son compte, très vite il apparaît évident que les escapades et la photographie n’en font qu’un. Son style de photographie, qu’il soit dans des couleurs dramatiques ou plus vives, donne un réel aspect intense et caractériel. Toujours en vadrouille afin de dénicher de nouveaux endroits à capturer, il est agréable de suivre ses déplacements et d’admirer ses réalisations. D’autant plus qu’il a désormais, certains projets de futurs voyages planifiés dans des pays magnifiques. La photo et lui, c’est une grande histoire qui a débuté en asie du sud-est en 2017. Depuis cette date là, il n’a cessé de rechercher des lieux intéressants. Cela lui a permis, par la même occasion, de découvrir le monde. En ce moment, il est question d’un mot d’ordre ; minimaliste. Ce terme a plusieurs aspects dans l’effet qu’il aime donner à ses rendus. Premièrement dans la composition ; apparaître en petit devant l’immensité de la nature et deuxièmement dans la retouche, où il ne fait alors que le minimum afin de laisser la nature telle qu’elle est, comme vous pouvez l’apercevoir sur sa photo ci-dessus.

 

Hugo quant à lui, est probablement la personne qui a directement attiré l’attention de tout le monde puisqu’il est venu accompagné de Atchi un chien Akita Inu du Japon. Autant dire que la star de la journée était sans aucun doute ce dernier, dont tout le monde avait plaisir à le prendre en photo. Son maître quant à lui, réalise de belles photos. Depuis son adolescence, il apprécie de mettre les personnes en avant et les aider du mieux qu’il peut. L’art est entré très tôt dans sa vie tout d’abord avec des dessins de caricatures puis avec la photographie. Il a pu, depuis, travailler avec plusieurs modèles qui lui ont permis de repousser ses limites créatives afin de les mettre en avant dans son univers qu’il jugerait plutôt naturel et se rapprochant le plus possible de la réalité. L’instagram de Hugo est : h_b.shots

 

Photo by Hugo @h_b.shots

 

Photo by Hugo @h_b.shots

 Pour conclure, Lucia, elle aussi faisait partie de la bande. Cette jeune fille qui se qualifie de photographe débutante, réalise pourtant elle aussi de jolis clichés. cette passion est une histoire de famille puisqu’elle la partage également avec sa maman. Ce qui renforce les liens et permet de passer de bons moments ensemble. Pour elle, passer des messages à travers les photos et laisser à chacun sa façon de les interpréter est le point fort de ce monde de la photographie qu’elle aime aussi capturer dans la nature. Sa gentillesse et ses réalisations en font quelqu’un de très sympathique. J’ai eu beaucoup de plaisir à la rencontrer. Si vous désirez suivre Lucia son instagram s’intitule : luciamtx

 

 

Photo by Lucia @luciamtx

Photo by Lucia @luciamtx

 

 
 

Vous l’aurez compris, cette sortie se trouve être une jolie expérience, enrichissante et pleine de vie. Nulle doute que je suivrai l’actualité d’instagram afin d’être au courant du prochain rendez-vous. Si cela vous intéresse, vous pouvez vous aussi y participer en suivant le compte @swissinstameet afin de ne rien louper, cela sera peut-être aussi l’occasion de rencontrer certain d’entre vous, qui sait…

 

Sea you soon,

Christelle

Photo by Hugo @h_b.shots

Le Creux du Van

Cette fois-ci il n’est pas question de montagnes ou de lacs. Le creux du van est en fait un cirque rocheux. J’ai toujours trouvé le nom de cet endroit très poétique surtout parce que je pensais que cela était orthographié “ Creux du vent”. J’imaginais le vent s’écrasant contre l’immense paroie de pierres présente sur le site mais autant le dire tout de suite, je ne m’attendais pas à une pente pareille.

En effet, l’endroit peu très vite surprendre, surtout que, de loin, rien ne semble paraître qu’un immense trou s’étend à quelques mètres de là. Vous y verrez une jolie plaine verdoyante et soudain, en marchant un peu plus, c’est le vide avec en face de vous, un magnifique panorama. Moi qui pourtant n’a jamais été victime de vertiges, il m’était tout de même impossible de m’asseoir au bord pour y faire une photo. Peut-être cela s’explique par le fait qu’aucune barrière ne protège le site et que lors de notre visite, le sentier était extrêmement glissant. Les cailloux, usés par l’eau et le temps, sont lisses et peuvent du coup vous jouer un mauvais tour. J’appelle donc à la vigilance et à éviter l’endroit en hiver, il n’est d’ailleurs pas recommandé de s’y aventurer à cette période.

Photo by Martin Ureta

 

Pour nous y rendre, nous y sommes allés en voiture en passant par le littoral neuchâtelois mais il est possible de faire une randonnée. Depuis Noiraigue il existe deux itinéraires différents pour l’atteindre. Soit par le sentier des quatorze contours qui est de 12 kilomètres dont 730 mètres de dénivellation soit par le chemin qui passe par la ferme Robert. Une fois arrivé, il est possible de prendre un verre ou de manger quelque chose dans le restaurant du Soliat qui se trouve à 5 minutes du Creux du Van.

Photo by Martin Ureta

 

J’ai adoré l’endroit parce qu’il en met plein la vue et est quelque peu différent de ce que l’on a l’habitude de voir en Suisse. C’est grand, brut, vertigineux et beau à voir. Une fois le soleil couché, nous avons eu droit au spectacle de la lune qui était pleine et surtout, incroyablement grande. Ce fût une jolie touche finale à notre après-midi. Les Gorges de l’Areuses qui se trouvent juste en bas sont également très belles, mais je les réserve pour un autre  article car elles méritent également d’avoir une description propre à ce qu’elles sont.

En attendant, je vous laisse avec ces quelques photos prises au mois de novembre.

 

Sea you soon ! Christelle

Photo by Martin Ureta

Blausee

Le lac bleu

Blausee, le lieu où la surprise ne peut être que belle. Je me demande comment a réagi la première personne qui, par hasard, est soudainement tombée sur ce lac au milieu de nulle part car mon dieu, qu’il est incroyablement beau. Cette couleur limpide faite de bleu mélangé à du vert turquoise lui donne un charme unique et fait de Blausee, la sortie phare de la région. J’ai pu m’y aventurer en été comme en hiver et je pense que s’il me faudrait faire un choix, j’aurais opté étonnement pour l’hiver. Avec les jours froids, le coin est dépeuplé du tourisme et se transforme en sorte de conte de fée hivernal.

 

 
 Alors la question que tout le monde se pose quand on se tient devant un tel spectacle est « Comment cette couleur s’explique-t-elle ? ». En réalité, cela date de plusieurs millier d’années en arrière, lorsqu’un éboulement décrocha un gros bloc d’un immense glacier. La glace de celui-ci fondit, des creux se formèrent et Blausee apparu. L’eau du lac est alimentée par un fleuve souterrain. C’est la clarté de l’eau qui donne à celui-ci ces nuances de couleurs incroyables. Il y règne en ce lieu comme une sorte de magie, peut-être est ce pour cela que le lac détient une légende que je trouve tristement belle.

 En effet, on raconte qu’une jeune fille tomba éperdument amoureuse d’un berger. Ils aimaient tous deux se rendre au lac, dans une barque dès la nuit tombée, pour rêvasser sur ses eaux. Un jour, alors qu’il descendait de la montagne, le jeune homme perdit l’équilibre et tomba d’une falaise. Le malheureux mourut. La jeune fille alors inconsolable, alla mourir de chagrin dans le lac. De par ses larmes, celui-ci prit la couleur bleu de ses yeux. Une statuette git d’ailleurs dans ses fonds en sa mémoire. Vous pouvez l’apercevoir depuis le pont sur la photo ci-dessus.

 

 

 

 Si la nature de Blausee nous à marqué, son hôtel aussi. Nous y avons passé une nuit avec petit déjeuner compris ainsi que l’accès au spa. Nous avions la suite placée au deuxième étage, sous le toit. ce chalet en bois, situé à part de l’hôtel, donne une réel impression de rentrer chez sois. L’intérieur a un véritable aspect cocooning et chaleureux avec ses poutres apparentes mélangée à des murs en pierre. Je vous conseil également de prendre de quoi faire un bain car la grande baignoire ne nous pousse qu’à la tester d’autant plus si dehors les températures sont autour des zéros degrés. J’ai trouvé cette chambre vraiment magnifique. Le balcon offre une très belle vue sur le lac et la montagne juste à côté. Je m’y suis sentie dorlotée, apaisée, bien, tout simplement.

 

 

 

 Au petit jour, nous nous sommes réveillé tôt afin d’être au rendez-vous avec le levé du soleil qui est plus tard qu’ici en plaine, puisque celui-ci doit monter encore plus haut pour traverser les montagnes environnantes. Je suis toujours stupéfaite du peu de temps que nous possédons pour capturer en image un couché ou un levé du soleil tant cela se passe vite. Celui de Blausee, avec la neige tout autour, apporte une touche de magie au commencement de la journée.

Après cela, nous avons eu droit au petit déjeuner bien copieux. Oeufs brouillés, lards, pains, confitures, fromages, céréales, il y en a pour tous les goûts mais si je dois m’attarder sur un ingrédient en particulier c’est le miel. Si mes souvenirs sont bons, il s’agit de celui de la région et son aspect était liquide. Son goût était vraiment excellent et je regrette de ne pas m’être arrêtée pour en acheter dans le coin. Donc si vous aimez le sucré, je vous le suggère vivement !

 Puis venu notre arrivée au spa, et là… surprise! Jamais je n’avais vu quelque chose de semblable ; des baignoires à même le sol nous attendent dehors ainsi qu’un jacuzzi rustique et encore une fois, tout ceci rien que pour nous. Je me suis empressée d’en remplir l’une d’elle tant l’idée m’a plu. C’était amusant de se retrouver là, dans sa baignoire au milieu de la neige et des montagnes. A l’intérieur, on peut y trouver une salle détente ainsi qu’un sauna. J’ai trouvé ce spa charmant, fidèle au décor mais j’imagine que si beaucoup de monde sont présents dans l’hôtel, on pourrait vite se trouver à l’étroit, donc le mieux serait de venir en semaine, hors jour de vacances scolaires comme nous avions pu le faire.

 

 

Photo by Martin Ureta

 Pour clore cette belle journée, un chai latte nous attendait au coin du feu où nous avons profité pour nous installer afin de revoir nos photos de la journée sur ordinateur. Agréable et réconfortant jusqu’au bout ! Cette petite escapade de deux jours à Blausee était réellement un must. Il est vrai que les hôtels en Suisse sont à des prix élevés en comparaisons avec l’étranger mais j’ai trouvé que pour le coup, celui-ci en valait largement la peine. Je le recommande fortement.

A une prochaine escapade avec peut-être, la découverte d’un autre lac.

Sea you soon,

Christelle

 

 

Kaiseregg

Dormir sous tente

L’automne, une brise de nostalgie souffle car il s’agit de la fin des vacances. Pour perdurer ce plaisir que l’on éprouve lors d’une évasion, pourquoi ne pas s’offrir un week-end par chez nous, en pleine montagne ? Juste avant que le temps change, devienne quelque peu capricieux et que les journées soudain se mettent à se raccourcir. Je garde les bienfaits de l’été dans mon coeur et pars vers un ailleur totalement différent pour doucement ouvrir les portes à l’automne. Les soupes à la courge, les couleurs chaudes des feuilles et les écharpes entrent dans la danse. C’est une saison qui, malgré qu’elle ne soient pas chaude, est tout de même un moment dans l’année que j’apprécie rien que pour l’ambiance cocooning qu’elle transmet.

 

Photo by Martin Ureta

 

Photo by Martin Ureta

 Mais les soirées douillettes ce sera pour une autre fois. Nous partons dans l’après-midi avec nos sacs à dos de plusieurs kilos, au lac noir qui se trouve être une région que nous avons plaisir à visiter. Cette fois-ci notre dévolu tombe sur Kaiseregg, une montagne perchée à 2185 d’altitude et visible à des kilomètres à la ronde. Il s’agit de la plus haute de la région. Cette ascension avec le poid de nos sacs sur les épaules n’est pas une mince affaire. Nous faisons de nombreuses pauses après avoir pris le télésiège pour soulager notre corps qui s’épuise de plus en plus au fur et à mesure que nous montons car après celui-ci, il vous faut compter environs 2h pour atteindre la grande croix en bois plantée sur le degré le plus élevé.

Le sommet atteint, tel ne fût pas notre déception lorsque nous nous rendons compte que nous nous trouvons dans un nuage déposé sur le haut des montagnes environnantes qui de ce fait, nous empêche de profiter de la vue. Une ambiance totalement différente alors se présente à nous avec cette sensation d’être perché à quelque part mais de ne pas savoir où exactement.

Photo by Martin Ureta

 

La nuit commençant gentiment à arriver, le temps de descendre se trouvaient alors être trop long pour échapper à une marche nocturne, nous décidons de poser notre camps ici, isolés du monde. Déposés au-dessus des nuages.

La tente prête, nous nous asseyons par terre pour déguster une fondue que nous avions prise avec nous et que l’on chauffe grâce à un appareil à gaz portable. Moi qui n’avais jamais fais de campings ni de soirées sous tente en pleine nature, l’expérience fût approuvée. J’avais quelques appréhensions. Le froid, le vent ou encore pire : la pluie ! Mais rien de tout cela n’est venu perturber notre soirée.

Photo by Martin Ureta

 

Le matin, dégagé de tout nuages et brouillard cette fois-ci, nous nous rendons compte enfin de où nous avons passé la nuit. Nous pointons notre nez dehors et là, le levé du soleil nous aveugle un instant pour ensuite nous dévoiler le paysage. L’horizon s’entend loin, très loin ! Notre tente est posée sur une petite surface plate perdue au milieu des montagnes. J’ai adoré prendre un thé que nous avons chauffé grâce au gaz en profitant de cette échappée avant de plier bagage.

 

 

 

 

La descente est moins pénible, nous croisons beaucoup de monde qui s’apprêtent à gravir eux aussi les 700 mètres de dénivelé qui demande une bonne condition physique. L’arrivée au télésiège se fait ressentir comme un moment reposant quand enfin, vous pouvez vous asseoir et profiter de la seconde partie de la descente sans avoir de sacs qui pèsent sur vous. Pour ceux qui auraient souhaiter manger avant de rentrer, un petit restaurant vous attend en bas. Quant à nous, l’appel de la douche et d’une sieste étaient plus fortes. Nous avons quitté le Lac noir épuisés mais fiers de notre petite aventure.

Sea you soon ! 

Christelle

 

 

Nusa Penida

Un paradis caché

 Son nom ne vous dit peut-être rien pour l’instant et pourtant, cette petite île deviendra dans quelques années, à mon avis l’une des plus prisée de Bali sans aucun doute et pour cause; Elle commence doucement à être en vogue sur les réseaux sociaux grâce à de magnifiques clichés réalisés à des endroits surprenants que nous avons eu la chance de visiter avant que la foule touristique ne s’en empare.

 En effet, sous le succès flagrant de Bali, l’île des dieux, se cache Nusa Penida, l’île des démons. Ce surnom, bien qu’il puisse effrayer, ne lui ressemble pourtant en aucun point car il se trouve que sur ses terres, encore non exploitées par l’affluence des voyageurs, on peut y observer des plaines verdoyantes habitées de milliers de palmiers ainsi que des plages comme jamais je n’avais pu en voir auparavant. Sable fin, eau clair mais entourés de rochers gigantesques, bruts, façonnés par l’érosion. Le bruit du roulement des vagues résonne sur ses paroies. Pour toucher à cette nature sauvage et encore presque secrète, il faut le mérité, voilà pourquoi il est obligatoire de braver bon nombres de périples comme des escaliers qui parfois n’en sont même plus. Entre paradis, prise de risque et nature indomptable, Nusa Penida est sans aucun doute le bol d’air que nous n’avons plus l’habitude de respirer. Ses routes très souvent creusées de toute part et montagneuses rendent la circulation difficile comme si encore ici, la nature avait gardé son pouvoir que nous avons trop souvent enlevé à tout ce qui est beau.

 L’île de la magie noire, là où jadis, on racontait que les démons, les revenants et les mauvais esprits y habitaient dont l’un des plus redouté ; Jero Gede Mecaling, n’a rien de ses effrayantes histoires. Je garde en souvenir des paysages comme rarement vu ailleurs. Propre à elle, fidèle à sa beauté, Nusa Penida révèle doucement de célèbres endroits comme cela est le cas pour Kelingking Beach.

 

 

 

 

Mais… c’est la forme d’un dinosaure ! Oui, effectivement, mais plus encore ! On l’appelle The secret point. Impressionnant, étourdissant et pas si inoffensif, ce spot a en effet, les caractéristique d’une bête immense où quelques singes s’y tiennent sur le côté.  De par l’eau translucide, mélangée de vert turquoise et de bleu profond, la plage qui s’étend en bas de cette grande falaise attire. C’est pour cela que bons nombres de personnes ne peuvent résister à l’envie de s’en approcher oui mais, encore une fois, ici, l’homme semble encore n’être qu’un invité. Le chemin pour y accéder est désastreux mais rien ne le prédit. Pas même un panneau, ce fût donc une découverte en plein milieux de la descente ; la surprise qui fait de la visite une réel grande aventure ! La beauté à un prix et c’est à la sueur de notre front et avec quelques appréhentions que nous avons dévalé Kelingking pour arriver enfin à son sable et son décor plus tropical. Alors oui, le jeu en vaut la chandelle mais prenez garde car même en bas, les vagues forment des rouleaux et se déversent fortement contre la plage. J’observais la scène comme une enfant à qui l’on avait dit : c’est beau mais tu regardes qu’avec les yeux.

 

Ces rochers frappés par la mer propre à Nusa Penida, sont à voir absolument lors de son passage sur ses terres comme l’est également Broken Beach qui forme un pont ou passe l’eau en contrebas. Sur ce même site, un lagon prisonnier des blocs de rocs se voit doucement alimenté par des vagues qui s’y déversent afin de prendre la  forme d’une sorte de piscine naturelle. Presque difficile à imaginer que rien n’est superficiel tant cela semble bien dimensionné. Entre vent, mer, roche et soleil, ces sites sont ceux qui sauront vous dépayser. Pas toujours facile à trouver, nous avions opté pour un guide d’une journée afin de ne rien louper.

 

 

Contrairement à ces deux lieux, la baignade peut être plus tranquille à Athu Beach ou encore mieux, à Crystal Bay, où le coucher du soleil rend la place encore plus belle. Nous avions finit notre aventure sur sa plage, afin de profiter de la vue exceptionnelle qu’offre Crystal Bay lorsque les derniers rayons solaires viennent percer le petit îlot qui s’y trouve juste en face. Si vous êtes amoureux de fond de mer, alors il s’agira de votre coup de coeur, car nous avons eu la chance de pouvoir apercevoir un couple de tortues ainsi que pleins de poissons lors d’une plongée à cet endroit qui fut organisé lors de notre voyage à Nusa Lembongan mais si votre séjour est consacré uniquement à Nusa Penida, pas de craintes, des centres de plongés s’y trouve également sur cette île. Bien entendu, en snorkeling, il est également possible de les apercevoir.

 

Je dirais que pour vivre une réel grande aventure il se doit de dormir dans un endroit insolite, plus proche que jamais de la nature et toujours avec ce petit côté risqué que l’on ose frôler par moment afin de bouleverser nos habitudes. Cet endroit, nous l’avons trouvé. Abandonné au milieu de rien, se tient deux petites maisons dans les arbres construites par un seul homme au bord d’une immense falaise. Presque gênés et désolés du manque de luxe, ce couple charmant ne s’est pas rendu compte tout de suite de notre émerveillement lors de notre découverte de ce lieu que je n’oublierai jamais. Très bien conçue, ces maisonnettes dotées d’un petit balcon offrent une vue plus que grandiose. C’est en observant au loin que je me suis soudain aperçu de quelque chose.

 

  • Il n’y a pas un truc qui bouge dans l’océan là ?

Tel ne fût pas notre étonnement lorsque, oui,effectivement, nous pouvions voir depuis notre chez nous des raies manta se promener à la surface de l’eau. Une scène hors du commun qui ne semble plus surprendre ses propriétaires qui nous ont alors expliqué que parfois se sont des dauphins qui viennent nager au même endroit. La magie a opéré directement.

 

 

 

 

L’étendue de plage en contrebas s’appelle Suwehan Beach et était complètement déserte. J’avais la réelle impression de m’être perdue. Les photos témoignent de l’entière solitude et de la beauté de cette plage. Pour ne pas s’y retrouver prisonnier, il est toujours plus sage d’attendre la marée basse, soit très tôt le matin ou en fin de journée. Personnellement, ce moment était pour moi l’un des plus fort.

 

Suwehan Beach

Une fois la nuit tombée, un petit chemin illuminé de lumières faites en forme de noix de coco vous montre la route vers votre maison en hauteur. Le couple nous a gentillement cuisiné un repas simple fait de poissons entiers accompagnés de riz. Peut-être le meilleur que nous avions mangé de tout notre voyage. Dans des moments comme celui-ci, chaque instant est à saisir, voilà pourquoi nous nous sommes réveillés dès l’aurore vers six heures du matin afin d’observer le lever du soleil. Jamais un panorama, depuis un balcon en vacances, ne m’avait autant plu. Cette découverte était l’une des meilleures que nous avions pu vivre lors de notre séjour et tout cela à un tout petit prix car la nuit ne nous a coûté que 10 chf par personne. Si vous souhaitez vous aussi vivre cela, sachez qu’il existe deux “Treehouse”, celle que nous avions qui se nomme Treehouse Suwehan et une autre Rumah Pohon qui est beaucoup plus connu. Pour être totalement transparente avec vous, la vue est fabuleuse depuis cette dernière comme vous pouvez le constater sur la photo ci-jointe, mais ce qui m’a déplu est tout simplement leur succès qui de ce fait, amène beaucoup de monde. Tandis que pour Suwehan, l’ambiance est extrêmement calme et plus familière. Quoi qu’il en soit, il s’agira de toute manière d’une expérience formidable si toutefois vous décidez d’y goûter.

 

 

 

 

 

Pour notre second déplacement sur l’île, nous avions opté pour l’hôtel Kabeh Jati Garden. Il s’agit de sortes de bungalows en bois surplombant un village dont nous avons la réelle sensation d’en faire partie. Si vous partez vous promener sur le bord de mer qui s’y trouve juste en face, vous pourrez apercevoir les habitants travailler dans l’eau pour y cultiver des algues, Pour ce qui est du coût, Là aussi les prix sont extrêmement avantageux tout comme la nourriture. Les guides que l’on vous met à disposition ne parle pas très bien l’anglais mais le comprennent et sont très gentils tout comme le personnel de l’hôtel qui a su se montrer très confiant lorsque nous avions vécu le tremblement de terre de Lombok qui a secoué l’indonésie. Il s’agit pour moi de la seule “bête noire” si j’ose dire, de ce voyage qui fût magnifique malgré cette triste catastrophe qui à fait surtout beaucoup de dégâts et de graves conséquences au nord de Lombok. A Nusa Penida, les secousses nous ont beaucoup surpris également mais aucun problème n’était à déplorer. Il faut savoir que l’Indonésie est un archipel de 17’000 îles qui se trouvent sur ce que l’on appelle “ la ceinture de feu du pacifique”, une zone de forte activité sismique. Habituellement, selon les experts, il faut beaucoup de temps pour qu’un deuxième tremblement de terre majeur se produise…du moins, c’est ce que tout le monde espère.

 

En conclusion, partir à la découverte de Nusa Penida  c’est donner un coup de fouet à son quotidien. C’est vivre autre chose. Certaines personnes que nous avions rencontrés venaient y faire une escale pour y trouver le calme qu’il n’y a pas à Bali et l’air pur, loin des odeurs de kérosène.  En effet, très souvent vous croiserez des vaches broutant dans le feuillage ou des poules qui se promènent sur le côté de la route et quelques fois, vous traverserez des petits villages où les habitants semblent loin du stress de la vie citadine. Je conseille donc cette île à tout ceux qui aimeraient découvrir ces paysages comme rarement vu ailleurs et trouver du calme. Nous avions pu constater beaucoup de petits bungalows en construction, ce qui veut bel et bien confirmer le fait que bientôt, cette île deviendra bien plus populaire qu’à présent. Nous avons presque envie de garder tous ces coins pour nous, de les cacher de tous afin qu’ils ne restent qu’une découverte par hasard. Je dévoile donc ce secret en espérant que le monde en prendra soin.

Sea you soon,

Christelle

 

 

 

Lauenensee

Savez-vous ce que veut dire le mot bucolique ? Cela est relatif à la vie de berger et il se trouve que c’est exactement le terme qui définirait, selon moi, Lauenensee, le lac du petit village de Lauenen. Une Idylle de montagne intégrale comme le décrit certains sites internet.

Photo by Martin Ureta

 

Situé à Gstaad au pieds des montagnes, ce lac m’avait l’air pourtant différent des précédents que je pu rencontrer en altitude. S’il me faudrait le décrire alors je dirais qu’il est un mixe entre un lac de montagne typique et un autre plus champêtre. Rien ne rappelle l’agitation du tourisme autour de cette tranquillité qu’apporte l’endroit.

photo by Martin Ureta

 

A notre arrivée, par temps orageux, nous nous sommes vite rendu compte que personne ne se trouvait là mis à part une jeune fille qui nageait accompagné de son chien dans ces eaux pourtant encore très froides. L’image agréable d’une vie simple en pleine nature. Puis, lorsque l’orage se mit à gronder, elle s’est éclipsée, nous laissant ainsi seuls pour découvrir ces coins et recoins. Nous y avons fait tout le tour en trouvant à chaque fois des plans magnifiques à photographier. J’ai été spécialement émerveillée devant la beauté des fleurs qui colorent la verdure. L’une d’elle m’a particulièrement plu, c’est pourquoi j’ai cherché son nom sur le net, elle se nomme l’Engadin, plus connue sous le nom de Lupin sauvage. Elle ressemble à un chapeau de lutin. Une clairière en était parsemée comme l’on peut le constater sur la photo ci-jointe.

 

 

 

J’imaginais tout à fait un musicien jouant de la guitare et des groupes d’amis au style hippie se regrouper au bord de ce lac où on y trouve du charme, calme et détachement. Seul le bruit des cascades environnantes sont venus fendre ce silence accompagné de quelques grondements d’orage. Il est possible de déposer sa voiture sur un parking non loin et de faire le chemin jusque là à pieds ou de s’y rendre directement en véhicule. Un petit restaurant est présent sur le site mais nous avons pu constater aussi quelques petits grils pour y faire des barbecues sous les arbres. Attention si comme moi vous vous aventurez sur le ponton, il est bancal et non rigide comme je me l’imaginais. Cela évitera éventuellement  un plongeon non désiré.

Photo by Martin Ureta

Avant de clore cet article je tenais à remercier toutes les personnes qui m’ont fait part de leurs commentaires et avis positifs concernant ce blog qui ma fois, est encore très jeune si l’on peut dire. Cela me fait chaud au cœur et ma motivation ne peut être que plus grande pour le continuer. Merci aussi à mon compagnon d’aventure et de vie courante, Martin qui sait me faire rêver et sans qui, ce site ne disposerait pas d’aussi belles photos. C’est toujours une part de magie qui s’éveille lorsque je pars avec toi, je nous souhaite que cela continue encore et encore tant que cela nous rend heureux.

Sea you soon,

Christelle

 

Photo by Martin Ureta