Les Maldives – Embudu Village

Tanguez au rythme des vagues

Se déplacer vers la mer, comme une habitude que l’on a prise. Danser au rythme de l’eau qui libère votre âme. Quelqu’un disait un jour ; « Il faut absolument être fort d’esprit pour quitter ces îles et revenir à la vie courante sans sombrer dans la déprime ». De là où il se tient à présent, je pense qu’il ne fait jamais nuit. C’était mon père, il adorait ces endroits et m’a transmis cette vibration de passion pour ces tropiques. On dirait que le vent y souffle autrement. Qu’entre rire et plénitude je tangue. Les fleures semblent sourire tout le temps. On aurait dit que tout est plus vivants qu’ailleurs.

 

 

Photos by Martin Ureta

 

 

Embudu Village, l’île où nous avons passé le cap de l’année 2019, est une magnifique touche de bleu. L’eau, incroyablement clair et profonde, abrite une quantité impressionnante de poissons en tout genre que nous avons pu découvrir à chacune de nos sorties sous l’eau. C’est probablement l’activité qui me manque le plus en ce moment. Doté simplement de masques, tubas et palmes, la rencontre entre cette vie sous marine et sois-même vous fait tomber amoureux à nouveau de vos cellules, de cette osmose qu’elles forment avec l’environnement qui vous entoure. De la vie. Les couleurs de la mer se changent selon leurs profondeurs et embrassent partout des poissons, raies manta, tortues et requins de récifs. Parfois, des bancs de milliers de poissons se dressent devant vous, comme un mur qui vous englobe dans son univers. Ce sont des tableaux maritimes incroyablement beaux.

 

Photos by Martin Ureta

 

 

Après un certain temps sous l’eau, le retour sur la terre ferme vous tend les bras à sa façon. Dotez d’un soleil chaud qui se couche à 18h, l’île abrite un seul hôtel aux différents bungalows. Ceux de la plage et ceux sur pilotis. Nous avons pu découvrir les 2 mais j’eus une préférence pour ce dernier. Le sol vitré de la chambre donne une vue directe sous la mer où nage quelques poissons. Le bruit des vagues chante toute la nuit dans ce bel endroit que l’on prend très vite en affection. Le balcon donne sur l’océan et nous permettait de commencer notre journée en y buvant un café sur le sofa juste en dessus de l’eau. Tous ces petits détails vous font oublier les avants ; le fait de conduire une voiture, le bruit des villes, le réveil obligatoire. Cela vous fait penser que tout se dont vous avez besoin, c’est « moins » et plus de choses simples. Naviguez d’un monde à l’autre n’est pas facile. je vous aurez mis en garde !

 

 

Photos by Martin Ureta

Je suis reconnaissante d’être si loin de chez moi et de pouvoir rencontrer ces lieux. J’essaie de les respecter au maximum lors de mes visites en utilisant par exemple des shampoings et gels douche biodégradables, des crèmes solaires qui respectent la vie sous marine, en y déposant tout mes déchets dans un sac que je jetterais en Suisse, en se séchant avec la même serviette de bain pendant toute la durée de mon séjour pour éviter l’excès de produits de nettoyage, en ne touchant à rien lors de mes plongées. Ce sont de petites choses mais c’est toujours ça. Je m’en veux souvent de prendre l’avion et j’ai encore des efforts à faire écologiquement parlant malgré tout ce que je fais au quotidien. Je soutiens d’ailleurs une association qui vient en aide aux coraux ; « Moorea Coral Garden  » que vous pouvez découvrir dans ma catégorie « coup de cœur »

 

 

Photos by Martin Ureta

Pour fêter le nouvel ans, Embudu se transforme en véritable forêt illuminée. De petites lumières suspendues aux arbres brillent et clignotent dans tout les recoins. Les plats préparés sont délicieux et TRÈS variés. A tel point qu’il se doit d’être mentionné en majuscule. La musique rythme les cœurs. Nous avons dansé au bord de l’eau, les pieds mouillés sur le sable fin jusqu’à tard dans la nuit. Inoubliable.

 

 

 

Photos by Martin Ureta

 

La soirée du passage à 2019 terminée, nous avons repris le cour de nos vacances à nager, plonger avec le centre de plongé de l’île, qui se trouve être très bien, découvrir , admirer le couché du soleil et bien manger. La nourriture est bonne et change de thème chaque soir. Si vous désirez vous détendre après cela au spa, vous découvrirez une carte complète de divers massages et soins. Nous avions opté pour un massage Adam et Eve, qui nous aura complément détendu et que je recommande pour les couples. Il se termine très joliment et d’une façon surprenante où vous pensez tenir la main de votre masseuse alors qu’il s’agit de celle de votre moitié et qu’il ne reste plus vous deux dans la salle.

En résumer, ce voyage vous couvrira de fleurs frangipaniers, d’eau salée, de soleil et de réchauffements de cœurs comme vous pourrez le constater sur notre vidéo de voyage ci-dessous. Ce n’est que beauté.

Sea you soon,

Christelle

 

Moorea Coral Garden

Les jardins aquatiques de la vie

Voyager, beaucoup, peut-être trop… c’est vrai. Pourquoi un jour j’ai eu honte pour la première fois de ma vie de dire que j’étais partie visiter 4 pays différents en une année. Voyager, c’est se sentir vivant, revigoré d’énergies positives. C’est avoir à nouveau les yeux qui scintillent devant une multitudes de choses. Partir voir le monde, nous apprend à avoir un esprit ouvert et nous enseigne à apprécier ce que l’on visite. Après chaque trace laissée, nous détenons une certaine attache pour ces lieux que l’on à pu découvrir. Comme si à l’intérieur de nous, ils avaient marqué une petite partie de notre parcours de vie. « j’y étais, j’ai vu, je n’oublierai jamais ».

 Mais que faisons-nous exactement pour que le cycle naturel de la vie, puisse continuer ? Pour que la planète continue à respirer, à éclore, à créer, nourrir et s’étendre ? Qu’est ce que je fais moi, là-dedans, au milieu de tout cet espace que je sais, écologiquement si fragile ? Aimer ce que l’on voit ne suffit plus. Au contraire, rien qu’en prenant l’avion nous polluons. Alors qu’ai-je à offrir ? Oui, dans ma vie quotidienne je trie mes déchets, je privilégie les produits locaux, je limite ma consommation d’eau et d’électricité et de viandes animal , je conduis écologiquement, j’essaie d’acheter local mais encore ? Je pourrais faire plus, nous pourrions tous faire plus.

 Mon amour pour la mer. C’est comme un souvenir qui m’appelle à chaque fois. Je sais qu’elle se trouve là-bas, très loin. Qu’elle m’a fait vivre les plus beaux moments de ma vie mais aussi des instants durs, comme pour me rappeler qu’elle reste indomptable. J’y retourne souvent parce que, comme une personne à qui l’on tient, elle manque à ce que nous sommes.Pourtant, j’ai vu , bien trop de fois, et en quantité démesurée, des déchets s’y accumuler. Que cela soit en plongeant aux Maldives, en longeant les plages en Jamaïque ou en découvrant une plaines inondée de déchets en tout genre, brassés par les vagues de l’océan de Bali.

C’est à pleurer. Je vous l’assure.

Photo by Martin Ureta

 

Nager librement avec des raies mantas, des tortues, des requins et une multitude de poissons c’est une chance et une expérience incroyable que j’ai pu vivre mais quand je pense que des espèces disparaissent complément, que dans nos filets nous ramassons tout, ne sachant même plus ce qui s’y trouve exactement, que nous mangeons des poissons pollués, que des êtres vivants dérivent sur nos plages pour y mourir, que nous nous avançons vers une fin certaine de notre planète… je le répète encore ; c’est à pleurer.

Un jour, j’ai décidé de regarder la vérité en face. J’ai accepté l’idée que j’étais responsable, que vous étiez responsable, que l’on l’était tous et que continuer ainsi n’est pas faisable. Si chacun de nous choisi de donner du sien pour offrir un cadeau à notre planète, la vie ne pourra qu’être meilleure. Aujourd’hui, j’ai donc décidé que c’était à la mer que j’offrirai un cadeau.

Ces vastes océans abritent des trésors inestimables ; les récifs coralliens. Ils sont les poumons de la terre. Ils produisent 2/3 de l’air que nous respirons et sont la base de la vie aquatique, oui mais voilà, 20% des récifs coralliens dans le monde sont morts et 30% sont d’ores et déjà condamnés. Tous les autres sont menacés de disparaître dans les années à venir si rien n’est fait, les scientifiques estiment qu’en 2050 ( je vous signale que la plupart d’entre nous serons donc encore là ), il n’y aura plus aucun corail sur terre donc plus de poissons, plus jamais de vie marine et que nous ne pourrons tout simplement plus respirer.

 

Photo by Martin Ureta

Il y a des solutions.

Moorea Coral Garden est une association, qui consiste tout simplement à créer de nouveaux récifs en transplantant des boutures de coraux sur les zones du lagon menacées par le problème. Ces petites pousses vont grandir et un nouvel habitat verra le jour. Grâce à cela, la vie aquatique reprendra son rythme et les animaux marins pourront vivre en harmonie dans leur nouvelle maison. Je vous invite à  jeter un coup d’œil à leur main d’œuvre sur leur magnifique instagram et leur site officiel.

Ces petits gestes comme cet exemple pour sauver nos coraux, vont plus loin que cela, ils consistent à sauver une partie de notre planète qui, nous le savons plus que jamais, se meurt doucement. Voilà pourquoi, j’ai notamment adopté 2 coraux de cette association ; Given & Ariel. Given comme le nom d’un film pour qui j’ai eu un énorme coup de cœur, il rappelle combien la simplicité manque à notre monde, ainsi qu’Ariel, pour le dessin animé que j’affectionnais tant étant petite. J’invite, par cet article, à sensibiliser les personnes une fois de plus, à leur expliquer concrètement que continuer de vivre comme nous sommes en train de le faire nous mènera à notre perte. Nous nous devons de trouver des solutions mais aussi de les maintenir en investissant un peu de nous.

Parce que rien ne vaut la vie.

Sea you soon,

Christelle