La Cascade du Dard

Un air de Bali en Suisse

Un déferlement d’eau au milieu d’une forêt aux lianes pendantes, de la mousse sur les rochers qui montent le long des gorges ; Si l’on nous ôtait un foulard des yeux, à cet instant, alors j’aurais réellement pensé être à Bali.

À un détail près ; la température de l’eau était extrêmement froide ! Cela dit, pour échapper aux chaleurs de la canicule, il s’agit de l’endroit idéal. La cascade y souffle un air frais et rafraîchissant. Une bouffée d’oxygène revigorante perdue sous la canopée. Même les cours d’eau qui alimentent la cascade nous font oublier le pays où nous nous trouvons avec ses faux airs de jungle.

 

 

Photos by Martin Ureta

 

 

Nous sommes à la Cascade du Dard, le final d’une balade familiale de 6.5 km entre champs et forêts que l’on vous proposera de débuter à Romainmôtier et qu’il faut estimer à environs 2 heures de marche. Ce village médiéval que je ne connaissais pas du tout auparavant, possède également une célèbre abbatiale dont la première trace écrite remonte au 6eme siècle, ce qui fait qu’il s’agit d’un des plus vieux bâtiment de Suisse. Pour les personnes qui souhaiteraient directement atteindre la cascade, il est possible de parquer sa voiture à Croy et d’effectuer une simple marche de 10 minutes. Vous pouvez retrouver les informations sur internet qui vous mettra aussi en garde concernant les saisons et les conditions météorologiques de l’endroit car cet itinéraire peut être fermé ou interrompu puisque le sentier peut s’avérer être glissant.

Partir découvrir des environs dépaysants tout en restant en suisse, c’est rare mais c’est possible ! Les amoureux de natures d’ailleurs adorons ces excursions. Pour y être allée à deux dates différentes, le déferlement de la Cascade du Dard peut varier selon les pluies des jours qui ont précédé votre visite. Elle peut être plus conséquente et de ce fait, bien plus puissante, quoi qu’il en soit, elle reste toujours aussi belle mais attention tout de même si vous décidez de vous y aventurer pieds nus comme j’ai pu le faire. Cela peut-être glissant et surtout, TRÈS froid ! Sur ce, si vous comptez vous y rendre ; Bonne promenade !

Sea you soon,

 

Christelle

 

 

Tine de Conflens

L’histoire de deux cours d’eau qui se rencontrent.

« Il y a plus dans les forêts que dans les livres », disait une citation. En vous rendant à la Tine de Conflens, cette phrase prend alors tout son sens. C’est en quelque sorte une histoire entre deux cours d’eau, la Venoge et le Veyron, qui se rejoingnent pour se déverser ensemble magnifiquement bien dans un endroit au décor presque idylique pour un film. A noter que lorsque les beaux jours arrivent, le soleil envoient ses rayons transperser les arbres, en sort alors une luminosité spontanée et presque théatrale dans ce lieu aux côtés féeriques.

 

 

Photos by Martin Ureta

 

 

Dans l’air s’éparpillent des milliers de gouttelettes qui proviennent du déversement de cette petite cascade. L’atmosphere de l’endroit rend sa visite agréable, ressourcante, malgré le bruit inachevé de l’eau torrentielle qui continue ensuite son chemin le long des gorges. Vous pouvez la découvrir en vous rendant dans la commune de Ferreyres entre la Sarraz et Romainmôtiers. Vous aurez alors la réelle sensation de vous trouver dans un endroit hors de la Suisse.

Photo by Martin Ureta

 

Les contemporains des Romains, y contruisèrent un châtelard dont on peut deviner les vestiges d’enceinte sur les photos que l’on a pu immortaliser lors d’une belle journée ensoleillée du mois de Février. Sur le chemin qui mène à ce joli espace, vous pourrez admirer les formes étonnantes que prennent les roches au fil du temps grâce à l’eau. Dailleurs, le mot «  Tine » signifie Tonneau et « Conflens » provient du mot confluent. Cette petite balade dans la forêt fût une réelle découverte et sortait de l’ordinaire.

Sea you soon.

Christelle

 

Photos by Martin Ureta

 

 

 

Kaiseregg

Dormir sous tente

L’automne, une brise de nostalgie souffle car il s’agit de la fin des vacances. Pour perdurer ce plaisir que l’on éprouve lors d’une évasion, pourquoi ne pas s’offrir un week-end par chez nous, en pleine montagne ? Juste avant que le temps change, devienne quelque peu capricieux et que les journées soudain se mettent à se raccourcir. Je garde les bienfaits de l’été dans mon coeur et pars vers un ailleur totalement différent pour doucement ouvrir les portes à l’automne. Les soupes à la courge, les couleurs chaudes des feuilles et les écharpes entrent dans la danse. C’est une saison qui, malgré qu’elle ne soient pas chaude, est tout de même un moment dans l’année que j’apprécie rien que pour l’ambiance cocooning qu’elle transmet.

 

Photo by Martin Ureta

 

Photo by Martin Ureta

 Mais les soirées douillettes ce sera pour une autre fois. Nous partons dans l’après-midi avec nos sacs à dos de plusieurs kilos, au lac noir qui se trouve être une région que nous avons plaisir à visiter. Cette fois-ci notre dévolu tombe sur Kaiseregg, une montagne perchée à 2185 d’altitude et visible à des kilomètres à la ronde. Il s’agit de la plus haute de la région. Cette ascension avec le poid de nos sacs sur les épaules n’est pas une mince affaire. Nous faisons de nombreuses pauses après avoir pris le télésiège pour soulager notre corps qui s’épuise de plus en plus au fur et à mesure que nous montons car après celui-ci, il vous faut compter environs 2h pour atteindre la grande croix en bois plantée sur le degré le plus élevé.

Le sommet atteint, tel ne fût pas notre déception lorsque nous nous rendons compte que nous nous trouvons dans un nuage déposé sur le haut des montagnes environnantes qui de ce fait, nous empêche de profiter de la vue. Une ambiance totalement différente alors se présente à nous avec cette sensation d’être perché à quelque part mais de ne pas savoir où exactement.

Photo by Martin Ureta

 

La nuit commençant gentiment à arriver, le temps de descendre se trouvaient alors être trop long pour échapper à une marche nocturne, nous décidons de poser notre camps ici, isolés du monde. Déposés au-dessus des nuages.

La tente prête, nous nous asseyons par terre pour déguster une fondue que nous avions prise avec nous et que l’on chauffe grâce à un appareil à gaz portable. Moi qui n’avais jamais fais de campings ni de soirées sous tente en pleine nature, l’expérience fût approuvée. J’avais quelques appréhensions. Le froid, le vent ou encore pire : la pluie ! Mais rien de tout cela n’est venu perturber notre soirée.

Photo by Martin Ureta

 

Le matin, dégagé de tout nuages et brouillard cette fois-ci, nous nous rendons compte enfin de où nous avons passé la nuit. Nous pointons notre nez dehors et là, le levé du soleil nous aveugle un instant pour ensuite nous dévoiler le paysage. L’horizon s’entend loin, très loin ! Notre tente est posée sur une petite surface plate perdue au milieu des montagnes. J’ai adoré prendre un thé que nous avons chauffé grâce au gaz en profitant de cette échappée avant de plier bagage.

 

 

 

 

La descente est moins pénible, nous croisons beaucoup de monde qui s’apprêtent à gravir eux aussi les 700 mètres de dénivelé qui demande une bonne condition physique. L’arrivée au télésiège se fait ressentir comme un moment reposant quand enfin, vous pouvez vous asseoir et profiter de la seconde partie de la descente sans avoir de sacs qui pèsent sur vous. Pour ceux qui auraient souhaiter manger avant de rentrer, un petit restaurant vous attend en bas. Quant à nous, l’appel de la douche et d’une sieste étaient plus fortes. Nous avons quitté le Lac noir épuisés mais fiers de notre petite aventure.

Sea you soon ! 

Christelle

 

 

Nusa Penida

Un paradis caché

 Son nom ne vous dit peut-être rien pour l’instant et pourtant, cette petite île deviendra dans quelques années, à mon avis l’une des plus prisée de Bali sans aucun doute et pour cause; Elle commence doucement à être en vogue sur les réseaux sociaux grâce à de magnifiques clichés réalisés à des endroits surprenants que nous avons eu la chance de visiter avant que la foule touristique ne s’en empare.

 En effet, sous le succès flagrant de Bali, l’île des dieux, se cache Nusa Penida, l’île des démons. Ce surnom, bien qu’il puisse effrayer, ne lui ressemble pourtant en aucun point car il se trouve que sur ses terres, encore non exploitées par l’affluence des voyageurs, on peut y observer des plaines verdoyantes habitées de milliers de palmiers ainsi que des plages comme jamais je n’avais pu en voir auparavant. Sable fin, eau clair mais entourés de rochers gigantesques, bruts, façonnés par l’érosion. Le bruit du roulement des vagues résonne sur ses paroies. Pour toucher à cette nature sauvage et encore presque secrète, il faut le mérité, voilà pourquoi il est obligatoire de braver bon nombres de périples comme des escaliers qui parfois n’en sont même plus. Entre paradis, prise de risque et nature indomptable, Nusa Penida est sans aucun doute le bol d’air que nous n’avons plus l’habitude de respirer. Ses routes très souvent creusées de toute part et montagneuses rendent la circulation difficile comme si encore ici, la nature avait gardé son pouvoir que nous avons trop souvent enlevé à tout ce qui est beau.

 L’île de la magie noire, là où jadis, on racontait que les démons, les revenants et les mauvais esprits y habitaient dont l’un des plus redouté ; Jero Gede Mecaling, n’a rien de ses effrayantes histoires. Je garde en souvenir des paysages comme rarement vu ailleurs. Propre à elle, fidèle à sa beauté, Nusa Penida révèle doucement de célèbres endroits comme cela est le cas pour Kelingking Beach.

 

 

 

 

Mais… c’est la forme d’un dinosaure ! Oui, effectivement, mais plus encore ! On l’appelle The secret point. Impressionnant, étourdissant et pas si inoffensif, ce spot a en effet, les caractéristique d’une bête immense où quelques singes s’y tiennent sur le côté.  De par l’eau translucide, mélangée de vert turquoise et de bleu profond, la plage qui s’étend en bas de cette grande falaise attire. C’est pour cela que bons nombres de personnes ne peuvent résister à l’envie de s’en approcher oui mais, encore une fois, ici, l’homme semble encore n’être qu’un invité. Le chemin pour y accéder est désastreux mais rien ne le prédit. Pas même un panneau, ce fût donc une découverte en plein milieux de la descente ; la surprise qui fait de la visite une réel grande aventure ! La beauté à un prix et c’est à la sueur de notre front et avec quelques appréhentions que nous avons dévalé Kelingking pour arriver enfin à son sable et son décor plus tropical. Alors oui, le jeu en vaut la chandelle mais prenez garde car même en bas, les vagues forment des rouleaux et se déversent fortement contre la plage. J’observais la scène comme une enfant à qui l’on avait dit : c’est beau mais tu regardes qu’avec les yeux.

 

Ces rochers frappés par la mer propre à Nusa Penida, sont à voir absolument lors de son passage sur ses terres comme l’est également Broken Beach qui forme un pont ou passe l’eau en contrebas. Sur ce même site, un lagon prisonnier des blocs de rocs se voit doucement alimenté par des vagues qui s’y déversent afin de prendre la  forme d’une sorte de piscine naturelle. Presque difficile à imaginer que rien n’est superficiel tant cela semble bien dimensionné. Entre vent, mer, roche et soleil, ces sites sont ceux qui sauront vous dépayser. Pas toujours facile à trouver, nous avions opté pour un guide d’une journée afin de ne rien louper.

 

 

Contrairement à ces deux lieux, la baignade peut être plus tranquille à Athu Beach ou encore mieux, à Crystal Bay, où le coucher du soleil rend la place encore plus belle. Nous avions finit notre aventure sur sa plage, afin de profiter de la vue exceptionnelle qu’offre Crystal Bay lorsque les derniers rayons solaires viennent percer le petit îlot qui s’y trouve juste en face. Si vous êtes amoureux de fond de mer, alors il s’agira de votre coup de coeur, car nous avons eu la chance de pouvoir apercevoir un couple de tortues ainsi que pleins de poissons lors d’une plongée à cet endroit qui fut organisé lors de notre voyage à Nusa Lembongan mais si votre séjour est consacré uniquement à Nusa Penida, pas de craintes, des centres de plongés s’y trouve également sur cette île. Bien entendu, en snorkeling, il est également possible de les apercevoir.

 

Je dirais que pour vivre une réel grande aventure il se doit de dormir dans un endroit insolite, plus proche que jamais de la nature et toujours avec ce petit côté risqué que l’on ose frôler par moment afin de bouleverser nos habitudes. Cet endroit, nous l’avons trouvé. Abandonné au milieu de rien, se tient deux petites maisons dans les arbres construites par un seul homme au bord d’une immense falaise. Presque gênés et désolés du manque de luxe, ce couple charmant ne s’est pas rendu compte tout de suite de notre émerveillement lors de notre découverte de ce lieu que je n’oublierai jamais. Très bien conçue, ces maisonnettes dotées d’un petit balcon offrent une vue plus que grandiose. C’est en observant au loin que je me suis soudain aperçu de quelque chose.

 

  • Il n’y a pas un truc qui bouge dans l’océan là ?

Tel ne fût pas notre étonnement lorsque, oui,effectivement, nous pouvions voir depuis notre chez nous des raies manta se promener à la surface de l’eau. Une scène hors du commun qui ne semble plus surprendre ses propriétaires qui nous ont alors expliqué que parfois se sont des dauphins qui viennent nager au même endroit. La magie a opéré directement.

 

 

 

 

L’étendue de plage en contrebas s’appelle Suwehan Beach et était complètement déserte. J’avais la réelle impression de m’être perdue. Les photos témoignent de l’entière solitude et de la beauté de cette plage. Pour ne pas s’y retrouver prisonnier, il est toujours plus sage d’attendre la marée basse, soit très tôt le matin ou en fin de journée. Personnellement, ce moment était pour moi l’un des plus fort.

 

Suwehan Beach

Une fois la nuit tombée, un petit chemin illuminé de lumières faites en forme de noix de coco vous montre la route vers votre maison en hauteur. Le couple nous a gentillement cuisiné un repas simple fait de poissons entiers accompagnés de riz. Peut-être le meilleur que nous avions mangé de tout notre voyage. Dans des moments comme celui-ci, chaque instant est à saisir, voilà pourquoi nous nous sommes réveillés dès l’aurore vers six heures du matin afin d’observer le lever du soleil. Jamais un panorama, depuis un balcon en vacances, ne m’avait autant plu. Cette découverte était l’une des meilleures que nous avions pu vivre lors de notre séjour et tout cela à un tout petit prix car la nuit ne nous a coûté que 10 chf par personne. Si vous souhaitez vous aussi vivre cela, sachez qu’il existe deux “Treehouse”, celle que nous avions qui se nomme Treehouse Suwehan et une autre Rumah Pohon qui est beaucoup plus connu. Pour être totalement transparente avec vous, la vue est fabuleuse depuis cette dernière comme vous pouvez le constater sur la photo ci-jointe, mais ce qui m’a déplu est tout simplement leur succès qui de ce fait, amène beaucoup de monde. Tandis que pour Suwehan, l’ambiance est extrêmement calme et plus familière. Quoi qu’il en soit, il s’agira de toute manière d’une expérience formidable si toutefois vous décidez d’y goûter.

 

 

 

 

 

Pour notre second déplacement sur l’île, nous avions opté pour l’hôtel Kabeh Jati Garden. Il s’agit de sortes de bungalows en bois surplombant un village dont nous avons la réelle sensation d’en faire partie. Si vous partez vous promener sur le bord de mer qui s’y trouve juste en face, vous pourrez apercevoir les habitants travailler dans l’eau pour y cultiver des algues, Pour ce qui est du coût, Là aussi les prix sont extrêmement avantageux tout comme la nourriture. Les guides que l’on vous met à disposition ne parle pas très bien l’anglais mais le comprennent et sont très gentils tout comme le personnel de l’hôtel qui a su se montrer très confiant lorsque nous avions vécu le tremblement de terre de Lombok qui a secoué l’indonésie. Il s’agit pour moi de la seule “bête noire” si j’ose dire, de ce voyage qui fût magnifique malgré cette triste catastrophe qui à fait surtout beaucoup de dégâts et de graves conséquences au nord de Lombok. A Nusa Penida, les secousses nous ont beaucoup surpris également mais aucun problème n’était à déplorer. Il faut savoir que l’Indonésie est un archipel de 17’000 îles qui se trouvent sur ce que l’on appelle “ la ceinture de feu du pacifique”, une zone de forte activité sismique. Habituellement, selon les experts, il faut beaucoup de temps pour qu’un deuxième tremblement de terre majeur se produise…du moins, c’est ce que tout le monde espère.

 

En conclusion, partir à la découverte de Nusa Penida  c’est donner un coup de fouet à son quotidien. C’est vivre autre chose. Certaines personnes que nous avions rencontrés venaient y faire une escale pour y trouver le calme qu’il n’y a pas à Bali et l’air pur, loin des odeurs de kérosène.  En effet, très souvent vous croiserez des vaches broutant dans le feuillage ou des poules qui se promènent sur le côté de la route et quelques fois, vous traverserez des petits villages où les habitants semblent loin du stress de la vie citadine. Je conseille donc cette île à tout ceux qui aimeraient découvrir ces paysages comme rarement vu ailleurs et trouver du calme. Nous avions pu constater beaucoup de petits bungalows en construction, ce qui veut bel et bien confirmer le fait que bientôt, cette île deviendra bien plus populaire qu’à présent. Nous avons presque envie de garder tous ces coins pour nous, de les cacher de tous afin qu’ils ne restent qu’une découverte par hasard. Je dévoile donc ce secret en espérant que le monde en prendra soin.

Sea you soon,

Christelle

 

 

 

Lauenensee

Savez-vous ce que veut dire le mot bucolique ? Cela est relatif à la vie de berger et il se trouve que c’est exactement le terme qui définirait, selon moi, Lauenensee, le lac du petit village de Lauenen. Une Idylle de montagne intégrale comme le décrit certains sites internet.

Photo by Martin Ureta

 

Situé à Gstaad au pieds des montagnes, ce lac m’avait l’air pourtant différent des précédents que je pu rencontrer en altitude. S’il me faudrait le décrire alors je dirais qu’il est un mixe entre un lac de montagne typique et un autre plus champêtre. Rien ne rappelle l’agitation du tourisme autour de cette tranquillité qu’apporte l’endroit.

photo by Martin Ureta

 

A notre arrivée, par temps orageux, nous nous sommes vite rendu compte que personne ne se trouvait là mis à part une jeune fille qui nageait accompagné de son chien dans ces eaux pourtant encore très froides. L’image agréable d’une vie simple en pleine nature. Puis, lorsque l’orage se mit à gronder, elle s’est éclipsée, nous laissant ainsi seuls pour découvrir ces coins et recoins. Nous y avons fait tout le tour en trouvant à chaque fois des plans magnifiques à photographier. J’ai été spécialement émerveillée devant la beauté des fleurs qui colorent la verdure. L’une d’elle m’a particulièrement plu, c’est pourquoi j’ai cherché son nom sur le net, elle se nomme l’Engadin, plus connue sous le nom de Lupin sauvage. Elle ressemble à un chapeau de lutin. Une clairière en était parsemée comme l’on peut le constater sur la photo ci-jointe.

 

 

 

J’imaginais tout à fait un musicien jouant de la guitare et des groupes d’amis au style hippie se regrouper au bord de ce lac où on y trouve du charme, calme et détachement. Seul le bruit des cascades environnantes sont venus fendre ce silence accompagné de quelques grondements d’orage. Il est possible de déposer sa voiture sur un parking non loin et de faire le chemin jusque là à pieds ou de s’y rendre directement en véhicule. Un petit restaurant est présent sur le site mais nous avons pu constater aussi quelques petits grils pour y faire des barbecues sous les arbres. Attention si comme moi vous vous aventurez sur le ponton, il est bancal et non rigide comme je me l’imaginais. Cela évitera éventuellement  un plongeon non désiré.

Photo by Martin Ureta

Avant de clore cet article je tenais à remercier toutes les personnes qui m’ont fait part de leurs commentaires et avis positifs concernant ce blog qui ma fois, est encore très jeune si l’on peut dire. Cela me fait chaud au cœur et ma motivation ne peut être que plus grande pour le continuer. Merci aussi à mon compagnon d’aventure et de vie courante, Martin qui sait me faire rêver et sans qui, ce site ne disposerait pas d’aussi belles photos. C’est toujours une part de magie qui s’éveille lorsque je pars avec toi, je nous souhaite que cela continue encore et encore tant que cela nous rend heureux.

Sea you soon,

Christelle

 

Photo by Martin Ureta

Oeschinensee

Je vous propose dans cet article, une journée 100% made in Switzerland. Il est vrai que ce cliché de Heidi qui descend de la montagne nous a tous un peu blasé mais il faut se le dire… quelles sont belles nos montagnes tout de même ! La Suisse est vraiment un pays qui peut vous faire prendre le grand air frais avec à la clé de très beaux endroits qui vous confirment l’expression “ l’après l’effort, le réconfort “ quand après une randonnée on peut enfin s’arrêter pour les admirer.

Photo by Martin Ureta

 

Oeschinensee est un lac situé au-dessus de Kandersteg. Depuis le parking, on vous offre la possibilité d’y monter par télécabine ou à pieds comme nous l’avons fait. Durant notre montée, nous avons pu observer de très longues cascades qui s’écoulaient depuis les sommets de la roche. Il en vient à se demander d’où sort toute cette eau qui n’en finit pas de se déverser alors que nous sommes déjà tellement haut. . Elles proviennent en fait des sommets environnants de plus de 3000 mètres d’altitudes.  Pour arriver au fameux lac qui se trouve être le but de cette marche, nous avons mis 50 minutes. Peut-être y allons nous un peu vite, sans pause, car le temps normal est estimé à 1h30. J’ai pu constater que la pêche faisait partie des principales attractions en voyant bon nombre de personne accompagné de canne à pêche. Joli endroit effectivement pour dénicher un poisson! Le lac est situé à l’orée d’une région appartenant au patrimoine mondial de l’Unesco. Les environs sont semés de petites fleures typiques des hautes altitudes comme le sont les edelweiss. Au sommet, un restaurant vous permet de manger un petit quelque chose afin de reprendre des forces tout en ayant la vue sur le lac d’Oeschinensee.

 

Photo by Martin Ureta

 

Je l’ai trouvé beau malgré le temps maussade qu’il faisait. J’imagine bien que les couleurs de celui-ci devraient être encore plus belles lorsqu’il est éclairé par quelques rayons solaires. Dommage également pour la vue sur les montagnes tout autour qui étaient dissimulées par le brouillard mais même malgré ces désagréments, il est très appréciable de se rendre là-bas. Encore une fois, dû au temps et à l’heure tardive de notre arrivée, l’endroit était désertique, de quoi se ressourcer pleinement et de prendre de jolies photos.

Photo by Martin Ureta

 

Pour finir la journée en beauté et toujours dans le thème de la Suisse, nous nous sommes rendu, une fois descendu de notre montagne, dans le restaurant Ruedihus qui se trouve à l’adresse : Landgasthof 3718 Kandersteg, où nous avons dégusté une bonne fondue. Il fait également office d’hôtel. Fait d’un décor en bois typique de chez nous, celui-ci ressemble à un vieux chalet entouré d’un joli jardin avec un banc où pousse différentes herbes aromatiques.

Photo by Martin Ureta

Photo by Martin Ureta

 

Nul doute que des journées tels que celles-ci  sont revigorantes et enrichissantes si comme moi, vous ne connaissiez pas Kandersteg et sa région.

 

Sea you soon !

 

Christelle

Gastlosen

Parfois il ne suffit pas de prendre l’avion pour découvrir des beaux endroits pas loin de chez nous.

La-haut sur la montagne, l’était un vieux chalet, comme le dit une chanson de Hugues Aufray.

Les montagnes en questions se nomment Gastlosen. Il s’agit d’une chaîne des Préalpes Fribourgeoises située entre le canton de Fribourg et celui de Berne en Suisse tandis que le chalet dont je parle s’appelle “le chalet du soldat”. Grand bâtiment en bois où vous pouvez vous restaurer se situant au sommet d’une belle montée et offrant à tous un panorama à couper le souffle sur une nature montagneuse magnifique.

Photo by Martin Ureta

 

Mon copain et moi avons la bonne ou la mauvaise habitude, de nous rendre à de beaux points de vue tard dans l’après-midi. Le côté positif de ce choix est le fait que nous arrivons à l’heure où le couché du soleil nous offre son spectacle. Généralement, à ces heures-ci, tout le monde a déjà quitté les lieux donc nous avons là le privilège de profiter de l’endroit sans personne autour.

Photo by Martin Urtea

Le côté négatif est le fait qu’une fois le soleil couché, nous nous retrouvons très vite dans la nuit. Voilà pourquoi notre descente depuis le chalet du soldat jusqu’en bas fût faite dans l’obscurité ! Heureusement, ce jour là le ciel était dégagé et la lune nous indiquait légèrement le chemin à emprunter. Bien entendu, je ne nous considère pas comme des exemples mais néanmoins, ce fût un moment unique et quelque peu différent de ce que nous avions l’habitude de faire.

Photo by Martin Ureta

 

La montée n’est pas très difficile, le chemin est marqué. Cela nous a pris environs 1h30 pour atteindre le sommet et quand vous savez ce qui vous y attend la-bas, il y a de quoi se réjouir. Pas besoin d’avoir un excellent niveau de marche pour y arriver.
J’imagine que cet endroit doit être beau à chaque saison. Pour notre part, ces photos datent du début du mois d’octobre lors d’une magnifique journée ensoleillée juste avant que le froid d’automne ne pointe le bout de son nez.

Photo by Martin Ureta

 

J’ai toujours trouvé incroyable le fait que nous puissions si vite nous retrouver proche des montagnes depuis la ville de Fribourg. Cela nous semble très loin alors que finalement, après 30 minutes de voiture, de beaux paysages montagnards se trouvent devant nous. Cela serait avec joie si vous aussi vous avez quelques escapades de ce style à partager.

Sea you soon !

Christelle