The Payogan Hôtel Bali

C’était lors d’une matinée froide d’automne en Suisse, je m’étais réveillée tôt comme d’habitude pour me rendre à mon travail. S’annonçait alors une journée ordinaire, comme toutes les autres.  Sur ma table à manger j’avais déposé ma tasse de thé, je pris un instant pour en boire une gorgée tout tapotant sur mon mobile.  » Vous avez un message de @balipayoganresort  »

C’était le commencement d’un projet aux couleurs d’un rêve. Nous avions déjà dans notre esprit des souvenirs indélébiles de cet hôtel qui pour moi reste le plus beau que j’ai pu voir dans ma vie, puisque nous y étions déjà venu 3 jours en août 2018. La nature qui l’entoure est dense, grandiose, et se marie avec ses murs anciens qui protègent tel de petites forteresse, les villas luxueuses au style de Bali. Nous étions ici pour cette magie, pour cet endroit et également afin de retranscrire cette atmosphère merveilleuse à travers des images photos et vidéos.  Mon cœur tapait fort pour ce lieu et c’était un réel plaisir de le revoir, de la même manière qu’une personne qui vous avait manqué et que vous ne pensiez pas revoir un jour. C’était je pense, la plus belle invitation que Bali puisse nous faire.

 

 

L’accueil de l’hôtel, photo by Martin Ureta

Piscine commune et bâtiment du petit déjeuné

 

La vue sur la forêt toujours aussi imprenable inonde votre horizon de couleurs vertes. La piscine à débordement s’écoule sur cette photographie changeante avec le temps tropicale. Vous vous allongez alors dans cette eau chaude et observez ; les oiseaux vous chantent leurs airs, les grenouilles discutent entre elles et puis d’autres petits bruits se font entendre sans que l’on puisse exactement reconnaître de quel animal il provient. Plusieurs fois je me suis arrêtée pour contempler la vue imprenable que nous avions depuis notre chambre en me répétant inlassablement que je pourrais vivre ici des jours, des semaines, des mois…

Chaque jour le petit déjeuné se prend sous un bâtiment ouvert sur l’extérieur, avec son large choix d’aliments pour satisfaire tous les goûts. Pour s’y rendre, vous pouvez marcher depuis votre lobby ou appeler une petite voiture qui viendra vous chercher, l’hôtel étant très grand, il faut parfois marcher un peu. Nous avions plaisir à nous balader à travers ses jardins, donc, sauf en cas de pluie, nous marchions très volontiers. Vous trouverez au milieu de la cour, un immense figuier qu’il est impossible de louper de par sa grandeur et sa beauté. Considéré comme sacré, il est vêtu d’un draps que l’on entour autour du tronc, selon la tradition du pays. Des dizaines d’oiseaux y volent autour comme pour le vénérer chaque jour. Il y règne en ce coin, une énergie magique, comme mystique que vous pourrez apercevoir sur la vidéo ci-dessous. L’hôtel est extrêmement bien conçu. A tel point que vous vous sentez dans un petit village fait de résidences perdues dans la nature avec un ruisseau passant au milieux. C’est à s’y sentir chez sois…mais en mieux.

 

Figuier Sacré dans la cour principale photo by Martin Ureta

 

Entrée des villas

Habituée aux sourires et aux caractères sympathiques des Thaïlandais, je ne pu que constater qu’à Bali, les gens sont également très Gentils avec un G majuscule. Leur bienveillance, leurs petits mots agréables chaque jour, font d’eux un peuple que l’on affectionne très vite. Au Payogan, ils retenaient même nos prénoms et ne perdaient jamais leurs sourires. Il fût très agréable de collaborer avec eux. Nous avions réalisé plusieurs films avec le personnel et cela demandaient de la patience ainsi que de l’écoute, la mission fût bien accomplie et agréable à tourner. Chacun a joué le jeu toujours de manière serviable et avec une extrême gentillesse. Que cela soit le chef de cuisine, les hôtesses d’accueil, les serveurs ou les masseuses, nous avons adoré vivre cela avec eux. Ces dernières ont d’ailleurs été très professionnelles lors du film réalisé dans le spa. Nous avions joué le jeu avec elles et avons ensuite pu profiter d’un de leur massage relaxant qui fût très agréable.

 

 

Photos de nuit by Martin Ureta

 

Rizière à l’intérieur de l’hôtel

Je crois que le fait d’être loin de la circulation, fait de cet hôtel un havre de paix. Il se trouve loin de l’agitation de Ubud tout en étant près à la fois. Pour cela, un système de navette vous amène gratuitement au centre ville en 10 minutes et revient vous chercher à des heures précises. De ce fait, vous naviguez entre l’ambiance chaleureuse de Ubud et la tranquillité de votre petite maison où aucun bruit de moteurs ne vient vous sortir de cette sérénité. J’adorais lorsque nous nous rendions en ville le soir flâner dans les jolies boutiques tendances et au marché local qui reste ouvert même une fois le soleil couché, et qu’ensuite nous rentrions pour retrouver le Payogan. Même la nuit, il nous arrivait de nous baigner dans notre piscine privée sous la lumière de la lune et des étoiles. J’ai en tête une jolie soirée en particulier dans cet hôtel où nous avions pu déguster un barbecue délicieux réalisé par un très bon chef cuisinier. La vidéo ci-jointe pourra vous transporter à cet instant là.

 

 

Photos des différentes piscines privées by Martin ureta

 

 

 

Je garde en tête l’alchimie si particulière que nous avions eu pour le Payogan ainsi que son grand charme. Bien entendu, je soulève aussi la générosité du personnel pour nous avoir permis de vivre cette expérience. Nous garderons en nous cette relation propre qu’à ce lieu avec cet espace superbe fait de feuillage condensé et de luxe sculpté parmi la verdure. C’est une sorte de connexion hors normes propre à cet établissement qu’il est difficile de trouver ailleurs. Il s’agit d’une harmonie où l’âme y trouve sagesse et équilibre. Je vous souhaite de trouver un jour cette accalmie et cette douceur. La vidéo ci-dessous vous fera, je l’espère, ressentir ces sensations.

Thank you The Payogan for all. we’ll never forget you.

Sea you soon,

Chris

 

 

Elephant sanctuary Koh Samui

Le  calme  d’une  vie  animale  après  le  chagrin

 

Bienvenu dans un tourbillon de sentiments ! Préparez-vous à vivre une expérience enrichissante, magnifique mais aussi très émouvante. Et ça, il est vrai que je ne m’y étais pas préparée. Cette visite est à mon avis, absolument à faire pour plusieurs raisons : vous soutenez le sauvetage des éléphants maltraités ainsi que leurs entretiens. Si vous avez des enfants alors vous pourrez leur enseigner le savoir vivre entre l’être humain et l’animal dans un climat de respect. Vous prouvez que les temps ont changé et qu’à présent nous avons bien plus de plaisir à partager un moment authentique ainsi avec ces animaux plutôt que de vouloir les voir dans un cirque ou pour monter sur leur dos en balade. Vous comprendrez que l’idéal serait tout simplement que ceux-ci se trouvent complètement séparés des humains un jour. Croyez-moi, suite à cela, vous vous rendrez compte de l’enfer enduré par ces pauvres bêtes et l’importance qu’ont ces refuges qui leur ont tout simplement sauvé la vie. Pour information, il en existe plusieurs en Thaïlande, retrouvez-les ici.

 

Photos by Martin Ureta

 

 

Photos by Martin Ureta


Nous nous sommes rendu au Samui Elephant Sanctuary à Boput, sur l’île de Koh Samui un matin pluvieux. Pourtant, malgré le mauvais temps, les animaux ont ensoleillé ce moment. Elles sont 6 femelles, ensembles dans un immense parc de plusieurs hectares à vivre leur vie de retraitées et de rescapées. 1 soigneur est attribué à chacune d’elles du début jusqu’à la fin.  Chacune à leur façon, elles vous regardent tendrement, parfois avec des larmes qui coulent le long de leur majestueux visage et vous tendent leur trompe pour recevoir l’un de vos fruits que l’on vous aura offert pour les nourrir. L’une recule un instant, un peu méfiante, puis le soigneur la rassure et elle revient vers vous timidement vous demander la banane que vous avez dans la main. Elle a peur, et cela semble tristement normal une fois que l’on vous raconte son vécu.

 

Guita, une très gentille guide Thaï parlant français, s’occupe de vous expliquer ces histoires tragiques en vous emmenant à leur rencontre. Dans leurs yeux, elles semblent vous dire “bonjour” et “sans rancune”. Je crois que c’est cela qui m’a beaucoup émue : La gentillesse de ces animaux qui ont vécu le pire et qui restent là devant vous, sans un seul geste brusque pour l’espèce humaine que nous sommes et qui leurs ont fait tant de mal. Certaines histoires de leur passé sont épouvantables, à en avoir l’estomac retourné et les larmes aux yeux. Je ne vous les raconterai pas  ici, si ce n’est le détail tragique de l’une d’elles qui depuis le jour où l’on lui a enlevé son bébé, ne bouge plus ses oreilles. ( réflexe pourtant normal et obligatoire chez un éléphant pour être en bonne santé ). Les sentiments qu’ont ces animaux sont les même que nous. Ils pleurent, ils souffrent, et même parfois, choisissent le suicide plutôt que le chagrin de cette vie dans un cirque ou comme éléphant de promenade pour touristes. Elles sont belles, adorables et blessées. L’une était d’ailleurs malade et nous avions pu lui donner ses médicaments.

 

Photos by Martin Ureta

 

 

 

Photos by Martin Ureta

Cette expérience c’est donc affronter la réalité de notre monde sous ces deux aspects ; sa méchanceté engendrée par la soif d’argent et l’amour rempli de tendresse de ces éléphants et de leurs soigneurs. J’ai été émotive du début à la fin, mais à chaque fois que la tristesse devenait plus forte, quelque chose se passait pour égayer à nouveau le moment. Que cela soit le bain dans la piscine, ou les jeux de boues, elles vous montrent que la vie continue et qu’elles sont désormais ici en sécurité. J’adore la phrase qui dit “ que la seule vérité qui existe soit l’amour” car c’est exactement ce à quoi j’ai pensé en les voyant et en espérant qu’un jour, cette maltraitance animal cessera pour de bon. J’ai envie d’y croire et place tout mon espoir dans les générations futurs que l’on se doit d’informer. Soyez humbles, respectueux et en amour pour tous ces êtres vivants.

Tendrement, sea you soon,

Christelle

L’Estivale Open air

Le festival au bord de l’eau

Fermez les yeux, imaginez ; Vous vous trouvez à l’extérieur. Des lueurs solaires vous touchent la peau, la réchauffe. Nous sommes en été. Des arômes venus d’ailleurs volent dans l’air. De la nourriture asiatique ? Mexicaine ? Peut-être les deux. Quelque chose semble également s’onduler et se mouvoir près de vos pieds; nous sommes au bord de l’eau. Les gens tournent autour de vous, semblent heureux. Des rires résonnent, des mélodies sont fredonnées, l’ambiance ensoleille les lieux comme le soleil que vous devinez même sous vos paupières. Puis soudain quelques notes bougent par ici, par là, quelques sons se font comme pour vérifier qu’une guitare est bien accordée et là, vous ressentez des vibrations, on danse autour de vous, on s’écrit. La musique se met en route et tape fort dans l’espace et dans les coeurs. Ouvrez les yeux.

 Vous vous trouvez à l’Estivale Open air d’Estavayer-le-Lac.

 Chaque année, ce festival de musique au bord du lac de Neuchâtel offre une vague de bonne humeur et d’ambiances uniques aux personnes qui s’y rendent. De nombreuses cantines y sont installées avec de grands choix de nourriture, à ne plus savoir si notre cœur pencherait plutôt pour une cuisine européenne ou d’ailleurs. Des bars s’étendent au bord du lac où les gens aiment se retrouver ou patienter en attendant les concerts qui s’enchaînent. Sur les différentes scènes se présentent des artistes avec des styles pour tous les goûts. De quoi passer de belles soirées qu’offre cet évènement qui sait nous faire vibrer chaque été.

Cette année 2018, la jolie chanteuse Louane s’est présentée sur la grande scène pour le plus grand bonheur des petits et grands puis ce fût le groupe Kyo qui fît chanter ma génération d’anciens adolescents des années 2000. Entre émotions, souvenirs et ondes positives, l’Estivale détient un secret…celui de savoir nous faire rêver et de découvrir aussi d’autres groupes de musique qui ont le mérite d’être connus. Il est d’ailleurs d’ores et déjà possible de découvrir qui seront les prochains artistes à se présenter sur scène en 2019 en suivant le lien ; Estivale Open air.

C’est donc avec un grand plaisir que Martin Ureta et moi-même vous présentons une immersions dans ce joli festival . Trois…deux…un…rêvez !

 

Sea you soon,

Christelle